Capitaine Harlock
Démocratie Participative
15 mai 2017
Philippot accélère le rythme. Il s’agit maintenant de s’emparer du contrôle total du Front National et d’en faire une secte « souverainiste » entièrement dévouée à son véritable maître.
« Ce ne sera pas un courant », assure Florian Philippot. Ni un parti politique. C’est une association logée au sein du Front national, baptisée « les Patriotes », que va créer cette semaine le vice-président du parti. Elle aura pour objet de « défendre et porter le message de Marine Le Pen au soir du second tour de l’élection présidentielle », à savoir engager « une transformation profonde » du Front national pour créer « une nouvelle force politique ».
Il s’agit, explique Florian Philippot, de « ne pas laisser retomber l’élan de rassemblement du second tour » et de travailler à cette alliance des patriotes qui pourrait s’étendre à Debout la France et aux souverainistes en vue de constituer « un large rassemblement ». Il ajoute : « On sait que je porte cette idée. »
Les « Patriotes » seront présidés par Florian Philippot, par ailleurs candidat aux législatives dans la 6e circonscription de Moselle. L’association aura trois vice-présidents : Sophie Montel, eurodéputée ; Franck de Lapersonne, le comédien qui a rallié le FN en février ; enfin, Maxime Thiebaut, directeur adjoint de cabinet de Nicolas Dupont-Aignan à Debout la France, tête de liste de DLF aux régionales de 2015 en Bourgogne-Franche-Comté, meilleur score de son parti après l’Ile-de-France et Nicolas Dupont-Aignan lui-même. Eric Richermoz, conseiller régional des Hauts-de-France, en sera le secrétaire général. Rien que des très proches de Florian Philippot, qui précise qu’il sera possible d’adhérer aux « Patriotes » sans être membre du Front national.
Premier point : ce « large rassemblement » est un « Rassemblement Bleu Marine » bis.
Deuxième point : cette fois, il est dirigé par Philippot.
Troisième point : il est co-administré par un saltimbanque homosexuel, le dégénéré Franck Delapersonne.
En résumé, après avoir mené une campagne désastreuse se concluant par 21% au premier tour des élections présidentielles, le principal concepteur de cette débâcle est désormais à la manœuvre pour « porter l’élan » qui devait se conclure par une « alliance » avec Jean-Luc Mélenchon.
Bref, la clique responsable de cet échec invraisemblable reste en place. Pire, elle prépare patiemment l’avènement du coupable : Philippot.
Les choses sont absolument limpides, il faudrait être aveugle pour ne pas voir la conjuration se mettre en place.