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Capitaine Harlock
Démocratie Participative
10 juillet 2017
La police britannique progresse.
Trois semaines après le défilé de Paris, les londoniens fêtaient leur marche des fiertés. Lors de la Gay Pride de Londres, parmi les centaines de milliers de personnes présentes samedi 8 juillet, un couple de jeunes femmes, en particulier, s’est distingué.
Comme le montre notre vidéo au-dessus de l’article, l’une, policière a reçu la demande en mariage de son compagne, au milieu de la foule qui a hurlé de joie en assistant à la scène. Le volume sonore est monté un peu plus quand la première a hoché la tête en acceptant la bague qui lui était tendue.
« Son compagne ». Ces dégénérés ne savent même plus comment écrire pour apaiser leurs pulsions.
Célébrant le « Sexual Offences Act » de 1967, les organisateurs ont voulu délivrer « un message d’espérance, de reconnaissance, d’activisme et d’amour », adressé notamment à « l’Irlande du Nord, qui doit encore reconnaitre le mariage entre personnes de même sexe ».
Présent à la marche, le maire Sadiq Khan a salué la réussite de la manifestation, qui a rassemblé plus d’un million et demi de personnes selon lui, une première.
« Nous avons vécu quelques semaines épouvantables, le meilleur antidote à la tristesse, au chagrin, au deuil ou au terrorisme est d’avoir cette marche des fiertés à Londres aujourd’hui ».
Il s’est engagé à défendre les bars, clubs et autres établissements dédiés à la communauté LGBT, dont plus de la moitié ont fermé depuis 2006, d’après une étude du laboratoire d’urbanisme de l’Université College de Londres.
Curieusement, plus l’immigration musulmane augmente, moins les bars à tapettes font du chiffre. J’aurais volontiers voulu avoir l’avis du maire pakistanais là dessus.
Pendant ce temps-là, ce qui reste de l’empire britannique a trouvé une grande et belle mission à remplir à l’échelle du globe : défendre les transsexuels.
La première ministre Theresa May, présente à Hambourg en Allemagne pour le G20, a elle aussi tenue a exprimer son soutien à la manifestation. « Nous devons continuer à défendre une véritable égalité pour tous et le respect de chacun », a-t-elle affirmé dans un communiqué. « Le Royaume-Uni a la responsabilité de promouvoir les droits des personnes LGBT à l’international ».
Mais le succès populaire de la manifestation a aussi entrainé des critiques de la part de militants, qui estiment qu’elle a perdu son aspect revendicatif. Cette marche « s’est transformée en un évènement commercialisé, bureaucratique et réglementé », a regretté le défenseur des droits de l’homme britannique Peter Tatchell dans une tribune publiée par le Guardian.
Quelle surprise en effet de voir le sexe anal et les greffés du pénis n’être que le centre d’un carnaval moderne.
