Première plainte dans l’affaire de viols commis par la clique de la fiotte repoussante « Jeremstar »

Capitaine Harlock
Démocratie Participative
23 janvier 2018

Cela commence.

Cette sale fiotte et ses complices n’y échapperont plus.

L’Obs :

Ce lundi 22 janvier, Annoir a déposé plainte pour viol aggravé sur mineur, corruption sur mineur, atteinte sexuelle sur mineur, recours à la prostitution de mineur, le tout sous aggravation de faits commis en bande organisée. Annoir est au cœur du « Jeremstargate », qui secoue le web ces derniers jours. On rappelle le contexte : Jerémy Gisclon, alias Jeremstar, est devenu « célèbre » auprès des ados et des pré-ados en montrant ses fesses sur le net et les plateaux télé, en se filmant tout le temps, partout, et en dévoilant les secrets intimes des candidats de la téléréalité, qu’il reçoit nu dans sa baignoire. Des internautes l’accusent depuis quelques jours de servir d’appât pour des soirées très hot avec des adolescents, chez son ami Pascal Cardonna, dit « Babybel ».

Annoir est allé à des soirées chez Babybel. Les photos qu’il nous montre, dans le café ou nous l’avons rencontré, en témoignent. « C’était il y a trois ans. J’avais 15 ans, j’étais en seconde au lycée Louis-Feuillade, à Lunel. Un copain m’a demandé : ‘Tu veux venir à une soirée super cool ? Il y aura Jeremstar !’ Voir Jérémy en vrai ? C’était ‘waouh' », explique Annoir, en écarquillant ses jolis sourcils. Waouh, l’appartement avec sa vue sur le golf, la piscine, sa terrasse avec lampes extérieures… waouh le repas, le rosé et les mojitos maison qui coulent à flot, waouh tous les jeunes garçons qui sont là, eux aussi, pour voir la star. Moins ‘waouh’ Babybel, quadragénaire rondouillard et chauve, qui au fur et à mesure qu’il s’alcoolise, raconte Annoir, « se fait plus pressant » :

« Il devenait très grossier. Il m’a dit que si je voulais revenir à ses soirées, il fallait passer dans son lit. Il me promettait en échange de m’aider dans la vie. Mais je n’avais pas du tout envie. Dans la nuit du 16 au 17 février 2016, je ne sais pas ce qui s’est passé, je me suis réveillé dans sa chambre, il était en train de me faire une fellation. Je me suis défendu, je suis parti, en état de choc. Il était 4 heures du matin, j’ai marché le long de la route jusqu’à la gare de Nîmes. J’ai attendu le premier train en chialant ».

Dans la plainte, il est dit explicitement qu’Annoir soupçonne Monsieur Pascal Cardonna de l’avoir « drogué au GHB ou autre drogue ».

Annoir raconte qu’il n’est jamais retourné chez Pascal Cardonna depuis ce jour. « Le pire a été de le cacher à tout le monde. Au lycée, on me disait : ‘Tu ne vas plus chez Pascal ?' ». Impossible d’en parler à ses parents. Il dit qu’il a appelé un célèbre magazine people, que la rédactrice en chef n’a pas donné suite. Sa plainte le relate.

Sur les réseaux sociaux, Annoir a lancé un appel aux « victimes ». L’appel a dû être fructueux, car son avocat Me Benamghar dit avoir aujourd’hui six autres dossiers sous le coude. Il nous explique aussi avoir reçu ce lundi 22 janvier, jour du dépôt de la plainte d’Annoir, « plus de 70 appels anonymes de menaces, me demandant d’arrêter la procédure ».

Ce sida homosexuel doit être traité.