Sigmar Polaris
Démocratie Participative
02 mai 2023
Un homme va plus vite qu’une femme sur un vélo.
Pour la première fois de l’histoire, une coureuse transgenre a remporté une course cycliste féminine internationale par étapes. L’Américaine Austin Killips s’est imposée sur le Tour of the Gila lundi 1er mai, après cinq jours de course. Victorieuse sur la dernière étape, elle s’est également adjugée le maillot à pois de « queen of the moutains », ou meilleur grimpeuse.
Pour la première fois de l’histoire un coureur a remporté une course cycliste féminine internationale par étapes.
C’est aussi la première qu’ils laissaient un homme courir contre des femmes.
L’Union cycliste internationale (UCI) est l’une des rares fédérations qui autorise les athlètes transgenres à participer aux compétitions de son calendrier. Pour ce faire, les athlètes femmes transgenres doivent démontrer un taux de testostérone inférieur à 2,5nmol/L, et le maintenir à ce niveau pendant toute la période au cours de laquelle elles souhaitent concourir.
« Cette victoire a été possible grâce à toute la communauté et tous les liens que j’ai été chanceuse de construire toutes ces années grâce au vélo », a réagi Austin Killips sur Instagram après sa victoire. « Embrassez vos amis, faites du vélo et n’oubliez pas qu’un monde meilleur est possible », a-t-elle conclu.
La victoire de la coureuse de 27 ans a provoqué plusieurs vives réactions dans le monde du sport. « Le réglement actuel de l’UCI qui permet à des hommes de prendre part à des compétitions féminines n’est pas juste pour les athlètes féminines », a regretté Alison Sydor, ancienne cycliste canadienne et championne du monde de cross-country.
Ta gueule sale TERF, les femmes avec un pénis sont de vraies femmes.