GLB
Démocratie Participative
10 mai 2017
Après le dimanche 7 mai, a succédé, symboliquement, le 8 mai. Avec ses commémorations. Évidemment.
Mais des commémorations pourquoi ?
Je vais laisser le président russe, Vladimir Poutine, nous le dire.
«Cette tragédie monstrueuse n’a pas été empêchée tout d’abord parce que l’idéologie criminelle de la supériorité raciale a été tolérée, en raison de la désunion des grandes puissances. Cela a permis aux nazis de se donner le droit de décider le destin d’autres gens, de déclencher la guerre la plus brutale, la plus sanglante pour asservir presque tous les pays européens en les mettant au service de leurs desseins meurtriers», a déclaré le président russe Vladimir Poutine lors de la parade consacré au 72e anniversaire de la Victoire sur le nazisme.
Le président russe a mis en avant que le monde devait s’unir pour lutter contre le terrorisme. «Les leçons de la guerre nous obligent à rester en alerte et les forces armées de la Russie sont capables de repousser toute éventuelle agression. La situation actuelle nous oblige à accroître notre capacité de défense mais pour mener un combat efficace contre le terrorisme, l’extrémisme, le néo-nazisme et d’autres menaces, il est nécessaire de consolider la communauté internationale tout entière», a-t-il affirmé.
Le « néo-nazisme », qualificatif désignant en réalité la défense des Blancs en voie de destruction.
Les bolchéviques quant à eux, paisibles esprits humanitaires, ne nourrissaient pas le projet d’asservir l’Europe, c’est l’évidence.
Que le président de l’ex-URSS défende la vision outrageusement mensongère et caricaturale de ce conflit est logique, politiquement. Il n’hésite pas, devant l’évidence, à présenter comme positif le rôle de cet empire infernal qu’était l’Union Soviétique qui, de la Révolution d’Octobre au 22 juin 1941, était devenu le plus grand système d’oppression jamais édifié sur terre. Et qui a sauvagement massacré des millions de ses propres concitoyens.
Hitler s’était contenté de boucler les communistes et les criminels !
Cette URSS qui prévoyait de déferler sur l’Europe entière, aidée de partisans organisés au sein des partis communistes clandestins. Victorieuse, l’Europe de l’Ouest aurait goûté aux joies de l’Ukraine bolchevisée à outrance du haut de ses six millions d’affamés, aux purges de Katyn ou à la nuit éternelle du Goulag.
Si la Wehrmacht n’avait pas lancé son offensive en 1941 et n’avait pas tenu, pendant 4 ans, ce flot colossal de forces communistes, l’histoire aurait été changée à jamais. Certains diront, « si seulement, nous avions été placés dans le frigo des « démocraties populaires » comme les Polonais ou les Hongrois, nous n’en serions que mieux portants ». En 1942, qui pouvait nourrir un tel stoïcisme ? Un tel recul n’existait pas.
Et quand on songe que l’Allemagne et ses alliés, dont la Finlande, luttaient pour la survie de l’Europe, un nain misérable comme De Gaulle était occupé à comploter pour le plus grand profit de la finance anglo-américaine et juive.
Quoiqu’il en soit, Poutine ose. Mais nous, nous n’osons pas l’exercice de la vérité.
L’histoire est espiègle : les Français rigolards de la « libération », fêtant l’arrivée des troupes américaines à Paris à l’été 1944, ne savaient qu’ils accueillaient en réalité leur propre perdition. Cet effondrement vertigineux qui est celui des nations « libérées » par les Alliés suffit à vérifier mon propos.
Et quelle haine frappa les rares éléments conscients du choix !
Géopolitique et idéologie sont liées, tout comme la vision du monde et de l’histoire. Et aujourd’hui, nous sommes pris en étau entre la lecture démocratique des ploutocraties occidentales et la vision communiste de cette Russie lessivée, tenue d’une main de fer par une poignée d’oligarques dont le tiers est juif.
Et qu’en est-il de ce mythe héroïque européen, inédit dans notre histoire ?
En 1945, c’est l’Europe, comme sujet historique indépendant qui a été oblitérée. Les USA ne voulaient pas plus que l’URSS d’un retour des Européens sur la scène politique. Ils voulaient les asservir à outrance. Ce sinistre théâtre antifasciste n’est que la ritualisation de notre mise à mort, à nous tous, Européens. Fascistes ou pas. C’est une proclamation de la condamnation à mort de l’homme blanc.
Les « droits de l’homme » ont pour prérequis l’exécution de l’homme blanc.
Et il faut observer avec quelle perversité ces Russes tentent de nous faire avaler leur « contribution » repoussante à la réduction en esclavage du continent. Quelle audace du haut de ce vaste désert dont la seule force réside dans l’énorme arsenal atomique à sa disposition.
La question de la Seconde Guerre Mondiale, des fascismes, du national-socialisme, tout cela ne relève pas de la « nostalgie ». C’est toujours d’actualité car il s’agit, véritablement, d’une guerre où géopolitique et raison d’être se conjuguent.
Nos ennemis mortels ne jugent pas « passéistes » de revenir sur leur victoire d’hier le 8 mai. Bien au contraire et la visite de Macron à Oradour-sur-Glane nous le rappelle. Tout comme la criminalisation du propos de Marine Le Pen sur le Vel d’Hiv’, bien qu’inscrits dans la veine résistantialiste.
Nous sommes, nous euro-blancs, décrétés coupables et devons expier, nous soumettre, nous excuser.
Dans ce contexte, l’obsession anti-européenne du FN est une plaie. Non pas qu’il faille préserver les bureaucrates de Bruxelles, mais le Front National s’accroche, comme un gâteux, à une constellation politique disparue : celle d’une France à demi-indépendante, tirant profit de la division de l’Allemagne en pleine Guerre Froide pour « exister ».
On ne peut pas dépasser la crise actuelle par une réponse réactionnaire. Il faut dépasser l’actuelle situation en proposant quelque chose de plus grand.
Au surplus, l’Allemagne est et demeurera la première puissance économique du continent. Et si elle s’enfonce, elle le fera aux côtés des autres pays ouest-européens, car nous sommes tous frappés d’un même mal et aucune digue n’existe.
Outre les questions de monnaie sur lesquelles on peut toujours amplement discuter, ceci ne résout pas cette question essentielle de l’existence de l’Europe et des Européens, d’un vouloir européen face à la mort. D’un dépassement du statu quo, d’un renversement des régimes démocratiques qui ne sont, en réalité, qu’un vaste système colonial établi par les USA.
Les questions d’organisation politique sont instrumentales, techniques, secondaires. Ce qui importe, c’est bien de savoir qui nous sommes et ce que nous voulons.
Je ne crois absolument pas à cette idée d’une révolution en catimini, feutrée, opérée isolément. Cela ne produirait qu’un parti en faveur d’une France dégénérée, négrifiée, pontifiant sur les ruines d’un empire disparu et tentant, avec une malice démoniaque, de réussir sur son sol ce qu’elle a échoué à réaliser jadis, pour simplement paraître pertinente.
La « France seule » des souverainistes, c’est la France avec les nègres et l’islam contre les Blancs.
Pas de naïveté, naturellement. Mais le défi qui se pose à nous, c’est de dépasser la faiblesse géopolitique – et donc raciale, spirituelle, politique – de l’Europe. Nous serons véritablement dangereux quand nous proposerons d’emmener l’Europe vers autre chose.
Et si l’on y regarde de plus près, les institutions européennes – parfaitement non-démocratiques – constituent l’embryon d’un pouvoir autoritaire pour bâtir cette Europe nouvelle.
Participer à une internationale européenne, peu importe le format, paraît être le seul véritable moyen d’affronter cette coalition ennemie globale.