Capitaine Harlock
Démocratie Participative
24 mars 2017
Après avoir globalement raté la quasi totalité de ses déplacements à l’étranger, Marine Le Pen a pu rencontrer un chef d’état : Vladimir Poutine.
Russia reserves right to meet any French politician it wants to – Putin to Le Pen https://t.co/i1HvjnBEVx pic.twitter.com/8TqqN2g92q
— Vince Bauhaus וינסנט (@vincent_bauhaus) 24 mars 2017
Et l’autiste en charge du compte Twitter de Russia Today a cru utile d’enfoncer le président russe.
#Poutine a reçu la dirigeante de l’extrême droite française #MarineLePen https://t.co/SGsTzgOnHL pic.twitter.com/8SYJPHsnnT
— RT France (@RTenfrancais) 24 mars 2017
Le président russe semblait surtout vouloir envoyer un message aux ploutocraties occidentales.
«Chère madame Le pen, ce n’est pas la première vois que vous venez à moscou, je suis heureux de vous accueillir», a déclaré le chef d’Etat russe, à l’occasion de la visite de Marine Le Pen à Moscou, à l’invitation du Parlement russe.
«Nous prêtons une grande importance à nos relations avec la france, en essayant d’entretenir des relations égales avec les autorités au pouvoir et avec les représentants de l’opposition. «Je sais que maintenant la campagne présidentielle bat son plein en france», a-t-il poursuivi rappelant qu’il n’était pas dans l’intention d’«influencer les événements […] en aucun cas».
Avant d’ajouter : «Mais nous nous réservons le droit de communiquer avec toutes les forces politiques du pays, de la même manière que nos partenaires en Europe et aux États-Unis le font».
Être considérée comme étape obligée pour tout candidat sérieux à une élection en Europe est évidemment un gain politique majeur pour la Russie. Depuis des années Raphaël Glucksmann ou Bernard-Henri Lévy vomissent leurs accusations délirantes au sujet d’un vaste « complot » que Moscou fomenterait.
Vous savez, le « complot russe ».
Il s’agissait d’intimider tous ceux qui voudraient tenir tête à leur conjuration en se rapprochant de la Russie.
Poutine a visiblement longtemps hésité avant de rencontrer Le Pen, très probablement pour ne pas mécontenter les grosses fiottes de l’UMP. Je présume qu’au vu des sondages, il s’est dit que Fillon n’était plus assuré d’être au second tour. Et qu’il fallait admettre qu’une autre option existait.
La gauche va devenir totalement hystérique et paranoïaque et les gros bourgeois émasculés rassemblés autour de cette tanche de Fillon vont se faire accuser de soutenir le fascisme russe et, de facto, être allié au FN.