Captain Harlock
Démocratie Participative
15 janvier 2020
Vladimir Poutine a pris la parole devant l’assemblée nationale russe.
Poutine a notamment reparlé de natalité, évoquant l’objectif de 1,7 enfant par femme d’ici à 2024. La natalité est le seul véritable sujet qui importe en Europe, au 21ème siècle.
Mais les gens aiment aussi qu’on leur parle de choses inutiles.
Il a donc évoqué un changement constitutionnel pour renforcer le pouvoir du parlement qui pourrait désigner le premier ministre.
Un premier ministre ne sert à rien dans un système présidentiel. Ni un parlement d’ailleurs.
Apparemment, Poutine tient à ces changements pour redevenir premier ministre après 2024 avec un parlement entièrement dévoué à sa personne.
Je ne suis pas trop intéressé par les histoires de démocratie donc je n’y accorde pas d’importance. Peu importe de quoi on parle, un état, une entreprise, un club de football, ce qui compte, c’est qu’un chef compétent soit à sa tête.
Poutine devrait simplement décréter qu’en Russie, la présidence est exercée par le président aussi longtemps qu’il l’estime nécessaire. Il devrait également décréter que son parti est le seul légal.
Les partis sont sans discussion possible un véritable cancer.
Un cancer rendu possible par cette autre pathologie : le vote.
On pourrait éventuellement imaginer de laisser les femmes voter aux municipales pour déterminer la couleur du ravalement des bâtiments publics. Et encore, avec la plus extrême vigilance.
Dès lors qu’il s’agit de foutre le bordel, même un domaine aussi anodin que celui-là pourrait se transformer en cauchemar si on laisse les femmes avoir leur mot à dire.
On guérit plus facilement du SIDA que de la démocratie.
Le système catholique a d’ailleurs un avantage : en deux millénaires, cette organisation impériale a fait preuve d’une solidité impressionnante.
C’est probablement la forme de gouvernement que je souhaiterais. Une dictature élective au sein d’un nombre extrêmement limité de candidats issus du même ordre politique.
Les gens ne voient dans les élections qu’un spectacle de télé-réalité comme un autre.
Rome, qui n’était certainement pas une démocratie, savait offrir à ses citoyens de quoi assouvir cette soif de contrôle avec de spectaculaires combats de gladiateurs. De nos jours, les jeux vidéos jouent cette fonction.
Mais le meilleur des jeux vidéos ne compensera jamais l’addiction au sang.
Je veux rétablir les combats de gladiateurs. Ce serait en outre un moyen extrêmement populaire de vider nos prisons et de rétablir la morale publique en faisant exécuter des milliers et des milliers de parasites chaque semaine sous les applaudissements du peuple.
Surtout des jeunes.
Les gens seront trop exaltés par ces combats à mort pour se soucier d’histoires ennuyeuses de listes électorales.