Capitaine Harlock
Démocratie Participative
12 avril 2017
«Cela ressemble beaucoup aux événements de 2003 quand, lors d’une réunion du Conseil de Sécurité, on a parlé des soi-disant armes chimiques qui auraient été retrouvées en Irak. Après cela a été lancée une campagne militaireen Irak qui s’est soldée par la destruction de l’Irak, par l’aggravation de la menace terroriste et l’apparition de Daesh à l’échelle mondiale. La même chose a désormais lieu en Syrie», a déclaré le président russe le 11 avril, lors d’une conférence de presse avec le président italien Sergio Mattarella à l’issue de leur rencontre. Le chef d’Etat faisait référence à l’attaque chimique supposée du 4 avril, attribuée à Damas par Washington et de nombreuses chancelleries occidentales.
«Nous avons reçu ces informations de différentes sources : des provocations de ce genre, et je ne peux pas les appeler autrement, sont aussi en préparation dans d’autres régions de Syrie, notamment dans les banlieues sud de Damas. Des armes chimiques pourraient être utilisées dans le but de compromettre les autorités syriennes», a-t-il poursuivi en répondant à la question d’un journaliste sur la possibilité de nouveaux raids américains en Syrie.
«Nous considérons que toute action de ce type doit être l’objet d’une enquête sérieuse. Nous allons nous adresser aux organismes onusiens présents à La Haye et appeler la communauté internationale à enquêter. En se basant sur les résultats d’une telle enquête, nous déciderons de la marche à suivre», a-t-il conclu, faisant vraisemblablement référence.
Vladimir Poutine n’est pas du genre à délirer publiquement. Quiconque suit ses interventions depuis des années sait que ses analyses sont bien articulées et, contrairement à l’hystérie occidentale qui ajoute toujours du pathos jusqu’à saturation, se contente de décrire la situation du point de vue russe.
Cette histoire de gaz est une énorme escroquerie. Comme la fausse attaque de l’USS Maine ou celle du Golfe du Tonkin sans parler des couveuses du Koweït.
Poutine a annonçant à l’avance ces opérations démonte la narration hollywoodienne anti-Assad qui vise explicitement à renverser le gouvernement syrien. Ce que veulent les juifs et les saoudiens depuis des années.