Poutine admet qu’Adolf Hitler n’a pas voulu déclencher la Seconde Guerre Mondiale et qu’il se trouve dans la même situation

La rédaction
Démocratie Participative
09 février 2024

 

L’interview a finalement eu lieu. Je parle de la seule dont tout le monde parle et qui, à l’évidence, ne concerne aucun leader européen ou américain. C’est celle entre Tucker Carlson et Vladimir Poutine.

C’est une interview très solide, de fond, sans notes, avec un président russe confiant, prudent, mais ferme.

La voici en entier :

 

En Europe, nous n’avons aucun leader de cette profondeur de vue, indépendamment de ce que l’on pense des vues de Vladimir Poutine. L’homme manie les faits historiques, grands ou petits, avec une grande aisance, et peut tout aussi bien discuter de ses échanges avec tel ou tel président américain que de tel ou tel prince russe du Moyen Âge pour étayer ses conceptions générales.

Mais au delà de ça, Poutine parle des Russes. Macron, par exemple, ne parle jamais des Français. Il ne vient pas davantage à l’idée de Scholz de parler des Allemands ou de Biden de parler des Américains. Ces gens-là parlent de leur milieu social, de leurs cliques respectives, de ce que leurs amis espèrent, d’idées abstraites, de concepts comme les droits de l’homme, jamais de leurs peuples. Poutine parle de son peuple.

Ensuite, il dit les faits tels qu’ils sont et il faut convenir que c’est le seul chef d’état qui dit la vérité. Tout ce qu’il dit à propos de l’OTAN, de la CIA, du Maidan, des différents présidents ukrainiens, des négociations frauduleuses de Hollande et Merkel, est vrai, totalement vrai.

Le fait est que les démocraties sont l’empire du mensonge. Nous sommes gouvernés par des menteurs pathologiques, des truqueurs, des lâches qui tentent de se sortir de leurs mensonges en mentant toujours plus à tout le monde. Ce qu’ils nous imposent au quotidien dans leur presse, ils l’imposent aux autres pays dans les mêmes conditions.

L’ennui, c’est que cela a un effet mithridatisant. On nous ment tellement, depuis si longtemps, que nous pensons que le mensonge est la norme sociale, du moins en politique, et qu’il faut faire avec. Si nous devons faire avec, des états entiers du monde extérieur peuvent et veulent faire sans. D’où le choc culturel.

À propos de la guerre en Ukraine, Poutine est finalement resté très simple. Son avis est que la force des armes décidera du droit, parce qu’ainsi en ont voulu les États-Unis en poussant l’Ukraine dans les bras de l’OTAN après le putsch de 2014.

Là où les choses sont devenues plus intéressantes, c’est lorsque Vladimir Poutine a reconnu – pour la première fois – qu’Adolf Hitler n’avait pas voulu la deuxième guerre mondiale, mais que la Pologne l’y avait précipité.

Dans son interview avec Tucker Carlson, Vladimir Poutine a admis que la logique des actions d’Adolf Hitler est tout à fait claire pour lui.

Le président russe a déclaré que les Polonais avaient forcé l’Allemagne nazie à les attaquer en 1939 et que « Hitler n’avait pas d’autre choix ».

C’est une admission sans précédent à ce niveau de responsabilité de la part d’un chef de l’état, a fortiori russe, qui, le reste du temps, reprend le discours historique convenu à propos des responsabilités dans le déclenchement de la dernière guerre.

Poutine n’a pas fait cette concession par charité. Il a aussitôt fait le lien avec la situation présente.

Il est peu connu qu’Adolf Hitler n’a jamais voulu envahir la Pologne, uniquement rétablir la continuité territoriale de 1914 entre l’Allemagne et la Prusse Orientale.

Le Traité de Versailles avait coupé de l’État allemand d’importantes minorités germanophones, au delà de ce qui était acceptable pour l’Allemagne, nationale-socialiste ou non.

Les chefs polonais en étaient parfaitement conscients. Le plus germanophobe d’entre eux, le général Pilsudski, envoya secrètement en 1931 un émissaire à Munich pour rencontre le leader du NSDAP.

Le parti était encore marginal sur la scène politique allemande, mais le dirigeant polonais se disait convaincu que ce n’était qu’une question de temps avant le chef du NSDAP ne devienne chancelier, aussi voulut-il négocier au plus tôt, en position de force.

Adolf Hitler, Bad Harzburg, 1931

Par son envoyé, le chef polonais faisait savoir à Adolf Hitler qu’il avait conscience que la question de Dantzig était « intenable » en raison de la majorité allemande qui peuplait la région et que la façon de procéder était de créer une union douanière germano-polonaise, modèle qui devait ensuite s’ouvrir à d’autres états d’Europe centrale. Cette zone de libre-échange, en favorisant les relations économiques, inciterait les deux parties à se focaliser sur leurs intérêts communs plutôt que leurs divergences. Pilsudski ajoutait qu’après un certain temps d’adaptation, la création d’un corridor libre d’accès pour les Allemands se ferait naturellement.

Adolf Hitler ressortit de l’entretien galvanisé, confiant à ses proches collaborateurs que l’Europe pouvait enfin tourner le dos à la guerre et se focaliser sur le développement social et économique du continent.

Lorsque le général Pilsudski mourut en 1935, ce fut une catastrophe pour l’Allemagne. Adolf Hitler, conscient de l’ampleur de cette perte, participa à l’office religieux donné en l’honneur du défunt.

Ce n’était pas là le geste d’un chef allemand obsédé par l’idée de détruire la Pologne.

Immédiatement après la mort de Pilsudski, la direction politique polonaise, reprise en mains par les juifs de Londres et Washington, adopta un ton de plus en plus intransigeant vis-à-vis de l’Allemagne. L’Amérique, l’Angleterre, et dans une moindre mesure la France, offrirent des garanties irréalistes aux Polonais afin de pousser à la guerre l’aile dure polonaise.

Lorsqu’en 1939 les troupes allemandes s’emparèrent de Varsovie, elles découvrirent l’ensemble des courriers diplomatiques échangés entre Washington et le gouvernement polonais. Le gouvernement allemand en publia rapidement le contenu, tant il était accablant dans l’établissement des responsabilités relatives au déclenchement du conflit. Son contenu indiquait que jusqu’au dernier moment Washington et Londres jurèrent un soutien militaire total à la Pologne en cas de conflit, alors même qu’Américains et Anglais n’y croyaient pas eux-mêmes. Lorsque le conflit éclata, la Pologne ne vit aucun secours venir à son aide.

En 1945, les Soviétiques incorporèrent de fait la Pologne dans leur système. Les Britanniques et les Américains oublièrent le grand cas qu’ils faisaient de l’indépendance polonaise en septembre 1939. Les Polonais qui s’engagèrent aux côtés des Alliés contre les Allemands, notamment durant la bataille d’Angleterre, puis lors du débarquement de Normandie, découvrirent une deuxième fois la gratitude de leurs protecteurs juifs.

En août 1939, avant le début des hostilités, Hitler et Staline s’entendirent pour étouffer dans l’oeuf l’incendie que les Anglo-américains s’acharnaient à allumer sur le continent. Ni les Allemands, ni les Soviétiques n’étaient prêts à une guerre et démembrer la Pologne était la seule option sur la table pour écarter les Anglo-américains de l’équation.

Cette alliance avec Staline, impensable un mois plus tôt, laissa sans voix le monde démocratique, résolument pro-communiste.

Le Géorgien avait fait preuve du réalisme le plus froid, tout comme l’Autrichien. L’Allemagne pouvait sortir des équations du continent les autres démocraties : la France et l’Angleterre.

Les Russes ont les plus grandes difficultés à admettre ces faits, car cela implique de sortir de l’histoire officielle soviétique, comme de l’histoire officielle occidentale, les deux étant antifascistes.

Les déclarations de Poutine sont d’autant plus extraordinaires qu’elles confirment ce qu’ont toujours expliqué les historiens révisionnistes : Adolf Hitler n’a fait que réagir à une situation géopolitique générale où les démocraties, menées par l’Amérique et la Grande-Bretagne juives, étaient à l’initiative, résolument déterminées à déclencher une nouvelle guerre continentale pour détruire une puissance autoritaire capable de détruire sa domination financière mondiale.

C’est l’exact inverse de ce que l’on enseigne dans les écoles.

Poutine, comme ancien agent du KGB et directeur du FSB, sait parfaitement qui a placé Hitler dans ses derniers retranchements. Ce qui le pousse à parler ainsi, c’est qu’il est désormais dans la position d’Adolf Hitler. S’il ne veut pas une guerre mondiale, il s’y prépare, car les démocraties le mettent dans une situation où il doit réagir. Et encore une fois, en Pologne.

Quand on sait ce que le reste du temps les Russes disent d’Adolf Hitler, Vladimir Poutine en tête, c’est un aveu qui ne peut pas être pris à la légère et qui doit désormais faire autorité.

Adolf Hitler n’a pas cherché à déclencher une guerre mondiale.

Compte tenu de ce que coûte une telle déclaration à un chef de l’état russe, elle doit être saluée comme une concession historique de première importance.

Il ne s’agit pas simplement du passé, de l’histoire, mais aussi de comprendre la situation actuelle. La finance juive veut se servir une nouvelle fois de la Pologne, après l’Ukraine, pour mettre en coupe réglée l’Europe, de Brest à Vladivostok. La destruction de l’État russe est centrale pour y parvenir.

Cette interview a été d’une réelle utilité pour comprendre la situation historique dans laquelle nous nous trouvons.

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