Pourquoi tous ces politiciens se bousculent à Colombey-les-Deux-Mosquées sur la momie de De Gaulle ?

Captain Harlock
Démocratie Participative
09 novembre 2021

 

Qu’ont-ils tous ?

Ils se ruent au pied de la gigantesque, difforme, écrasante croix de Lorraine de Colombey-les-Deux-Mosquées – un monument que seule une cervelle détraquée a pu oser poser, comme un mat baroque, sur la ligne d’horizon champenoise.

Il n’en manque pas un.

La mort de la Grande Zohra n’a jamais été un évènement d’importance pour cette république jusqu’à ce jour.

Je ne sais pas d’où tous ces gens ont sorti ça.

Sans prévenir, les voilà tous au cimetière essayant de faire parler la momie depuis son tombeau, voire de faire tourner les tables pour obtenir l’onction pré-électorale.

De quel De Gaulle parlent-ils ?

L’antisémite maurrassien ?

Il faut arrêter immédiatement le flot d’Israélites qui arrive par Lisbonne pour s’engager ici. Téléphoner à Lisbonne que nous examinerons chaque cas, et, en attendant, les refuser ici, sauf mon autorisation personnelle.

Note de 1942 au colonel Billotte

Le raciste dogmatique ?

Les Arabes, ce n’est rien. Jamais on n’a vu des Arabes construire des routes, des barrages, des usines. Ce sont d’habiles politiques ; ils sont habiles comme des mendiants.

Entretien avec Jean-Raymond Tournoux

Le négrophobe virulent ?

Vous savez, cela suffit comme cela avec vos nègres.

Entretien avec Jacques Foccart

L’antisioniste décomplexé ?

Notre sympathie pour les Juifs est indiscutable, mais faudrait-il encore que certains ne se sentent pas plus israéliens que français. Leur prise de position en faveur de l’État d’Israël est inadmissible.

Entretien avec le rabbin Jacob Kaplan 

Le suprémaciste blanc enthousiaste, un mois après la mort d’Adolf Hitler ?

Sur le plan ethnique, il convient de limiter l’afflux des Méditerranéens et des Orientaux, qui ont depuis un demi-siècle profondément modifié les compositions de la population française. Sans aller jusqu’à utiliser, comme aux Etats-Unis, le système rigide des quotas, il est souhaitable que la priorité soit accordée aux naturalisations nordiques (Belges, Luxembourgeois, Suisses, Hollandais, Danois, Anglais, Allemands, etc.).

Directive de De Gaulle au Garde des sceaux sur la sélection ethnique des immigrés le 12 juin 1945

L’anti-communiste ?

Les communistes russes sont des traîtres à la race blanche. Un jour, ils redeviendront solidaires de l’Europe.

Cité par J .R. Tournoux 

Le fait est que De Gaulle serait aujourd’hui un lecteur de Democratie Participative, le seul média qui sur tous les points précités campe sur des positions identiques : menace du sang louche narbonoïde, péril judéo-israélien, assaut arabo-islamique, fléau nègre, bolchevisme culturel généralisé.

Ce n’est pas pour s’en vanter, en cette époque d’homo-souverainisme terminal, nous sommes également parmi les rares à méthodiquement agonir De Gaulle, celui qui a paradoxalement permis à chacune des malédictions dont il s’est longuement plaint de tomber sur nos têtes.

De Gaulle aurait pu tourner différemment. S’il serrait la main de Churchill, c’était un germanophile parfaitement raciste qui n’était anti-allemand qu’en raison de l’admiration mêlée de jalousie qu’il vouait à l’Allemagne – ce qu’aucune des buses à la peau olivâtre qui le citent pour justifier de leur bochophobie n’a le discernement élémentaire de mesurer.

Inversement, Pétain, s’il serrait la main de Hitler, n’a jamais cessé de lorgner sur l’Angleterre.

C’est De Gaulle qui aurait être à Montoire. Nous ne serions probablement pas dans la position actuelle s’il avait eu le cul assis du même côté que celui de ses idées.

C’est une microscopique histoire de carrière politique déçue qui a placé De Gaulle dans un avion pour Londres tandis que la France était « sauvée » par une vieille ganache républicaine – le seul de tous les maréchaux français.

C’est Pétain qu’il aurait fallu refiler aux British et mettre De Gaulle à Vichy. A la place de l’Etat Français et de sa crypto-maçonnique « révolution nationale » mâtinée de revanchisme, nous aurions eu un gouvernement férocement déterminé à fusiller autant de gens que nécessaire pour assurer à son chef la victoire finale aux côtés de l’Axe. De Gaulle en aurait fait saigner, des « résistants », pour assurer sa postérité, et plutôt deux fois qu’une. Il aurait rempli plus de wagons de juifs en un mois qu’un Heydrich n’aurait pu rêver en un an et avec une rigueur plus pointilleuse qu’un Eichmann. De Gaulle n’aurait pas hésité à envoyer des centaines de milliers de Français geler sur le Front de l’Est pour y brandir le drapeau tricolore si c’était de nature à renforcer sa main.

La petite LVF ne tirait à Pétain qu’une vilaine langue.

De Gaulle était cynique, mégalomane, indifférent au coût humain de son ambition démesurée et il se trouve que ce sont les démocraties qui ont su exploiter l’absence totale de scrupules de cet aventurier pour le placer à la tête d’une improbable résistance « victorieuse ». Vichy se voyait flanquer d’un vieillard gâteux, le nez flanchant dans la soupe, lucide trois heures par jour qu’il consacrait à une haine religieuse du Hun.

Cet éboulis n’était constant que dans son obsession anti-hitlérienne.

De Gaulle s’est cru malin en chevauchant sur le dos de Churchill et maintenant, 17 millions de métèques venus d’Orient et d’Afrique vivotent en France, transformée en infâme pissotière du tiers-monde sous la vigilante supervision de la Synagogue.

Maurrassien, De Gaulle s’est pris pour Jeanne d’Arc, il a fini en restaurateur de la république, valet de pieds de Dreyfus.

Il faut tout de même avouer que c’est un destin singulier. On imagine pas un Lénine finir chef du protocole du couronnement du Tsar.

C’est donc ça, l’icône de cette classe politique surenjuivée, biologiquement putréfiée, républicaine en un mot.

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