Pour vous, j’ai visionné le débat entre Pierre-Yves Rougeyron et François Bégaudeau

La Rédacteur
Démocratie Participative
05 juin 2024

 

Comme vous n’avez pas un euro à donner aux gauchistes du « Média », voici le résumé de ce débat très déséquilibré :

Évidemment, Rougeyron allait se faire laminer par Bégaudeau.

La raison en est simple : fondamentalement, Rougeyron est de gauche, de la gauche cocardière désuète déjà sortie de l’histoire par la Commune de Paris. Il ne pouvait pas déborder sur sa gauche un marxiste, qui plus est un bavardeur professionnel comme Bégaudeau, et a logiquement cédé l’initiative après s’être plié d’emblée au narratif et à l’imaginaire de gauche portés par ce scribe insolent au service de la bourgeoisie de gauche.

Rougeyron s’est fait rosser après s’être fait mettre d’autorité un costard d’identitaire de droite qu’il n’a jamais endossé. Il ne pouvait que céder à tous les pièges grossiers du roquet Bégaudeau, car l’idée même de s’opposer sur le fond ne peut pas lui venir.

C’est ce qui se passe avec l’écrasante majorité des Français, tous conditionnés par deux siècles d’éducation rousseauiste, républicaine, démocratique, marxiste, antiraciste. Ils se couchent d’emblée devant l’autorité morale des prêtres de la gauche, comme des chiens domestiqués. Au mieux peuvent-ils exprimer des désaccords de détail.

Certains diront qu’il faudrait que quelqu’un d’autre rentre dans les dents de Bégaudeau en débat, mais Bégaudeau ne débattra jamais avec un véritable raciste, car aucun marxiste n’entend « débattre » de quoi que ce soit sur le fond puisque les marxistes prétendent détenir non seulement la vérité, mais être la moralité en ce monde.

La moralité ne « débat » pas avec l’immoralité. Les deux s’excluent mutuellement.

Si Bégaudeau avait été gentil avec Rougeyron dans cet entretien, il aurait été immédiatement accusé d’entretenir le confusionnisme rouge-brun par le public gauchiste. Non seulement Bégaudeau n’en avait pas l’intention, mais il est parfaitement conscient des risques que comporte ce genre d’exercice. Pour lui, le seul intérêt de l’affaire était de prendre un phraseur vaguement droitier, de le placer sur son terrain d’autorité et de lui infliger une leçon magistrale de marxisme dans tout l’amphithéâtre.

On ne débat pas 

Le débat est une plaie démocratique particulièrement purulente.

Les gens qui s’emmerdent veulent voir des débats comme on regarde des matchs de MMA. Ça les divertit. Mais nous ne sommes pas là pour divertir les gens, nous sommes là pour écraser tout ce qui nous fait face.

On a jamais vu de révolutionnaires « débattre » avec leurs ennemis de ce pour quoi ils font la révolution.

La révolution, ce n’est pas YouTube.

En 26 ans de combat politique, il n’est jamais venu à l’idée d’Adolf Hitler de débattre avec quiconque. Encore et toujours, il a dit et prouvé qu’une idée s’impose par l’intolérance absolue à l’égard de tout ce qui lui est opposé. Les foules ne se soumettent qu’à ce qui se proclame par la force, en ne laissant aucun doute à qui que ce soit sur sa volonté de dominer totalement l’espace politique. De la même manière, Staline n’a jamais « débattu » avec quiconque, encore moins avec des fascistes. À la place, il les envoyait au goulag.

Bégaudeau n’a d’ailleurs pas débattu, il a humilié ostensiblement un crétin naïf qui a reçu une leçon de politique, de rapport de force pur.

Bégaudeau ne débat jamais, il suit la logique du rapport de force. Soit il cherche à dominer, soit il se soumet servilement. Quand il a rencontré Bouteldja, qu’il courtise par email depuis des années, il ne lui ait jamais venu à l’esprit de « débattre », uniquement de lui lécher onctueusement le cul.

Il était dans ses petits souliers, toute de déférence prudente, la bouche pleine de compliments, filant doux, parce que pour un gauchiste blanc comme Bégaudeau, Bouteldja a l’ascendant moral sur lui en qualité de femme racisée, « dominée » selon leur idéologie impossible. S’il la boxe rhétoriquement, il passera pour un oppresseur, ce qui est moralement rédhibitoire pour la secte sociale à laquelle il appartient.

Tout le monde ira mieux quand on arrêtera de débattre.

« Les socialistes nous demandent quel est notre programme. Notre programme est d’éclater la tête des socialistes. »

Mussolini

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