Le Libre Panzer
Démocratie Participative
06 novembre 2022
Pour visionner les chapitres précédents de la série exceptionnelle de Vincent Reynouard sur le National-socialisme :
Chapitre 1 : « L’importance du passé quand l’avenir se construit »
Chapitre 2 : « Droite et gauche : la différence essentielle »
Chapitre 3 : « Les réussites du national-socialisme, une doctrine authentiquement de droite »
Chapitre 4 : Pourquoi Hitler gouverna de façon autoritaire
Chapitre 5 : Pourquoi Hitler a-t-il créé les camps de concentration ?
Chapitre 6 : National-socialisme et racisme
Chapitre 7 : National-socialisme et antijudaïsme
Chapitre 8 : Pourquoi l’hitlérisme s’est-il heurté à l’hostilité de l’Occident?
Chapitre 9 : À l’origine de l’hitlérisme : la paix de vengeance imposée en 1919
Chapitre 10 : Dès 1933, la guerre juive contre l’Allemagne
Chapitre 11 : 1936 : Hitler tend la main à la France et offre au monde un plan de paix en 19 points (1/2)
Chapitre 12 : 1936 : Hitler tend la main à la France et offre au monde un plan de paix en 19 points (2/2)
Chapitre 13 : La réparation d’une injustice de la « paix » de 1920 : mars 1938, l’Allemagne absorbe l’Autriche
Chapitre 14 : Accords de Munich : Hitler démontre sa volonté de Paix
L’histoire affirme qu’après avoir permis à l’Allemagne « nazie » de réduire l’Autriche en esclavage, les dirigeants démocrates trop conciliants abandonnèrent la Tchécoslovaquie à Hitler.
Le drame se déroula en deux temps. Le premier acte se joua en septembre 1938, lorsque Hitler exigea la région des Sudètes. Il s’acheva par les accords de Munich. Croyant la paix sauvée, les peuples exultèrent. Mais certains démocrates plus clairvoyants refusèrent de cautionner cette capitulation. Car ils prévoyaient que « l’ogre nazi » ne s’arrêterait pas là. L’avenir leur donna raison : Hitler dévora toute la Tchécoslovaquie avant de se retourner contre la Pologne…
Cette thèse apparaît très convaincante ; mais elle n’éclaire que la moitié de la scène. Déjà, elle « oublie » de préciser que la Tchécoslovaquie était une entité artificielle créée en 1919 afin, notamment, de procurer à la France une alliée pénétrant profondément en l’Allemagne. Cette entité artificielle comprenait plus de deux millions d’Allemands. Ils étaient concentrés dans la région des Sudètes, à la frontière allemande. Ensuite, l’histoire officielle à destination des masses omet de rappeler qu’en mai 1935, le gouvernement français signa un pacte d’assistance mutuelle avec l’URSS. L’objectif était d’encercler davantage l’Allemagne en renforçant l’allié tchèque qui, lui aussi, était lié à l’URSS.
Le 18 février 1936 le député Xavier Vallat lança : « Que vous le vouliez ou non, vous donnerez à l’Allemagne l’impression que vous voulez l’encercler par la France à l’Ouest, par l’URSS à l’Est, par la Tchécoslovaquie au Sud-Est. » Avec prescience, il ajouta que le pacte aurait trois conséquences : la remilitarisation de la Rhénanie (l’Allemagne voulant assurer sa sécurité à l’Ouest), l’Anschluss (l’Allemagne voulant se dégager au Sud) et une action contre la Tchécoslovaquie (pour écarter le danger à l’Est).
Le procédé utilisé par les vainqueurs de 1945 est donc toujours le même. Dans cette gigantesque partie d’échecs qui se jouait en Europe, ils ne montrent que les coups portés par Hitler, sans jamais mettre en lumière ce qui les avaient provoqués. Dans cette vidéo, Vincent Reynouard Rétablit donc l’équilibre en éclairant toute la scène.
Plan de l’exposé
1°) La Tchécoslovaquie : une entité artificielle bâtie sur les mensonges d’Édouard Bénès
2°) La Tchécoslovaquie : un danger stratégique mortel pour l’Allemagne
3°) Les accords de Munich : preuve que Hitler voulait la paix dans la justice
Conclusion : la « politique d’annexion » de Hitler fut réalité une gigantesque partie d’échecs diplomatiques
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