La rédaction
Démocratie Participative
14 juillet 2023
La Russie est le bras armé de dieu sur terre.
Le virage ultra-conservateur du gouvernement russe depuis l’offensive en Ukraine se confirme. À Moscou, les députés ont adopté ce vendredi une loi interdisant les transitions de genre et bannissant notamment les adoptions d’enfants par les personnes transgenres. « Cette décision protège nos citoyens, nos enfants », a assuré sur Telegram Viatcheslav Volodine, le président de la chambre basse du Parlement (Douma).
Faire ce qu’on a toujours fait depuis la préhistoire jusqu’en 2010 : « virage ultra-conservateur » pour Jean-journaliste, par ailleurs adepte de chemsex.
Est-ce que l’on peut discuter du cas de ces journalistes ?
Plus exactement de leur déportation en camp de travail ?
Les modifications à l’état civil, les opérations chirurgicales et les traitements hormonaux étaient devenus accessibles en Russie après la chute de l’URSS. Mais depuis l’attaque en Ukraine, les autorités ont multiplié les mesures conservatrices, notamment contre les LGBT +, en disant vouloir éliminer des comportements qu’ils jugent déviants et importés d’Occident. Les services de sécurité russes (FSB) ont même arrêté jeudi un militant transgenre accusé de « haute trahison » au profit de l’Ukraine. Il risque la prison à vie.
Le paradis.
Dommage qu’on ne le fasse pas pendre.
Pour justifier ce projet de loi, Viatcheslav Volodine a jugé les opérations chirurgicales pour les réassignations de genre de « tendance monstrueuse » et de « voie qui mène à la dégénérescence d’une nation ». Alors que celles-ci ont explosé aux États-Unis ces dix dernières années, « c’est inacceptable pour nous », a-t-il affirmé.
Comme vous le constatez, la Russie applique désormais la ligne politique de Democratie Participative et ce dans les mêmes termes.
La Douma lit à l’évidence notre média, mais nous ne demandons pas de mention.
Dans un communiqué publié ce vendredi, la Douma précise que le texte interdit « toute intervention médicale » pour les réassignations de genre, notamment les opérations chirurgicales et les thérapies hormonales. Le changement de la mention du sexe dans les documents d’identité sera par ailleurs interdit. Des exceptions médicales, sur décision d’une commission spéciale, seront possibles en cas « d’anomalies congénitales » chez les enfants ou de maladies génétiques ou endocriniennes, précise la Douma.
Les personnes transgenres auront aussi l’interdiction d’avoir la garde d’enfants ou d’en adopter en Russie. Enfin, les mariages impliquant une personne transgenre seront « annulés » après l’entrée en vigueur de la loi, précise la Douma.
Le projet de loi doit maintenant être validé par la Chambre haute du Parlement, le Conseil de la fédération, puis signé par le président Vladimir Poutine pour entrer en vigueur, deux étapes qui sont généralement de simples formalités.
Depuis 2013, une loi interdit déjà en Russie la « propagande » de « relations sexuelles non traditionnelles », un texte dénoncé par des ONG comme un instrument pour réprimer les LGBT +. En décembre, l’application de cette loi a été considérablement élargie. Elle bannit désormais la « propagande » LGBT + auprès de tous les publics, alors qu’elle ne concernait auparavant que les mineurs.
Après avoir purgé l’Ukraine de la clique du juif Zelensky, la Grande Russie procédera à l’extermination totale de tous les travelos d’Europe dans un gigantesque carnage filmé en direct et retransmis dans le monde entier.
C’est écrit.