Pontarlier : sorti de taule, Béchir larde de 19 coups de chlasse Jeanine dans les chiottes du Géant après avoir avoir regardé un peu trop de porno

Leutnant
Démocratrie Participative
02 mai 2019

Une boomeuse a été assassinée par un maghrébin.

L’Est Républicain :

Le meurtre de Jeanine Dessay a marqué les esprits dans la capitale du Haut-Doubs. Quinze jours après cet effroyable crime, les interrogations sont encore nombreuses pour tenter de comprendre pourquoi Béchir Tabarki, 42 ans, a poignardé cette femme à 19 reprises.

Le 15 avril dernier, la sexagénaire se rend aux toilettes du Géant Casino de Pontarlier, aux alentours de 11 h 30. Elle n’en ressortira jamais vivante. Son agresseur attend patiemment depuis une demi-heure, de l’autre côté de la porte. Elle entre. Trois minutes s’écoulent. Trois minutes durant lesquelles l’homme agresse et poignarde Jeanine Dessay. Que s’est-il passé durant ces quelques instants ? Seul le tueur présumé, resté muet jusqu’à présent, détient la réponse. Mais la piste du mobile sexuel est aujourd’hui envisagée par les enquêteurs, ce que confirme le parquet de Besançon.

Au lendemain de ce terrible drame, le procureur de la République, Christian Molé, a parlé d’un « crime de hasard ». À ce stade de l’enquête, tout pousse à croire que ces deux personnes ne se connaissaient pas. Ce 15 avril, Béchir Tabarki venait tout juste de sortir de prison depuis une semaine, après avoir purgé une peine de cinq ans en Suisse, pour vol à main armée. Mais au matin de l’homicide, l’expertise de son ordinateur a démontré que l’homme avait fréquenté de nombreux sites à caractère pornographique.

Avait-il dans l’idée de trouver une proie ? Un argument étaye cette hypothèse : l’homme a choisi de se poster dans les toilettes des femmes, et d’attendre.

La première personne qui s’est présentée à lui n’était autre que Jeanine Dessay. A-t-elle choisi de s’opposer à lui, à ses avances ? La justice ne détient pas encore la réponse. Quand le SAMU a pris en charge la victime, elle était entièrement habillée. L’autopsie a démontré qu’elle n’a subi aucune atteinte sexuelle. Aucun de ses effets personnels n’a par ailleurs été dérobé.

Lors de sa garde à vue, Béchir Tabarki est resté quasi-silencieux : répondant à des questions futiles et muet sur les éléments de fond. L’individu, né à Aix-en-Provence le 31 mai 1977, n’est pas connu pour des agressions de type sexuel, mais a été condamné à plusieurs reprises pour des vols avec violences.

Il est mis en examen pour « assassinat » et incarcéré à la maison d’arrêt de Mulhouse. Il sera prochainement entendu par le juge d’instruction, en charge de l’affaire. Mes Chloé Bos et Sandrine Arnaud sont chargées d’assurer sa défense.

Un portrait de la victime dans l’Est Républicain souligne son engagement à gauche « auprès des plus démunis ».

Jeanine a sûrement voté contre Le Pen en 2002 pour éviter que Béchir ne soit expulsé. Un choix moral et justifié qu’un meurtre malheureux voire accidentel ne saurait remettre en question.

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