La rédaction
Démocratie Participative
14 décembre 2023
L’essentiel des flics est compromis par la maçonnerie, réseau occulte dont la fonction est d’aider les juifs à bâtir le troisième temple de Jérusalem d’où doit être proclamé l’établissement de la domination juive mondiale
Cet article enfonce des portes ouvertes, mais dans le concert de soutien aux flics que les forces juives alimentent, ce rappel tombe à point nommé.
Spécialiste de la police, du grand banditisme et du renseignement, Frédéric Ploquin, 64 ans, est journaliste d’investigation et auteur de nombreux livres. Il nous explique les liens entre la franc-maçonnerie et la police, thème de sa dernière enquête.
Pourquoi un livre sur les francs-maçons dans la police ?
FRÉDÉRIC PLOQUIN. La police, c’est l’administration française qui compte le plus de « frères », bien plus que toutes les administrations. La franc-maçonnerie y est extrêmement vivace et vivante, et elle est particulièrement implantée dans les hautes sphères de la hiérarchie. Plus on monte, plus il y a de francs-maçons. On peut considérer que 70 % des commissaires sont francs-maçons. Mais évidemment, il n’y a pas de chiffres ou de catalogue officiels. Je dirai que deux commissaires sur trois ont un pied dans la franc-maçonnerie. En dessous, pour les officiers, c’est de l’ordre d’au moins un sur deux. Enfin pour les gardiens de la paix, c’est moins que dans le passé, même si cela reste présent. Pour eux, c’est une manière de sortir du rang, de fréquenter des chefs. C’est une carte en plus. Il y a des ateliers et des loges, où la moitié des membres sont policiers. J’ai découvert un atelier où il n’y avait quasiment que des policiers de la brigade criminelle du 36, quai des orfèvres.
À vous lire, ce réseau semble faire la pluie et le beau temps dans la police ?
La franc-maçonnerie crée une espèce de contre-hiérarchie ou de hiérarchie parallèle. On y trouve des choses étonnantes : des brigadiers plus gradés que des commissaires et des préfets. Ça trouble forcément le jeu. Dans l’intimité de l’atelier, de la loge, on peut y échanger des informations, « dealer » des mutations, modifier des réformes qui bloquent au ministère parce que les syndicats sont contre. Pour résumer, c’est un cercle parallèle de communication permanente, un réseau de remontée d’information. Le fait d’être dans la franc-maçonnerie transcende les options politiques, c’est un peu comme le filet pour l’acrobate au cirque. Quand on tombe, on ne va pas s’écraser, on a la fraternité derrière qui vous récupère et vous permet de vous en sortir correctement, de ne pas être humilié. Des grands préfets de gauche ont sauvé des grands préfets de droite, et vice versa.
Mais on (CNews) m’avait dit que la police était de droite !
Cadeau d’Hiram, sale facho
Comment expliquer cette présence massive de frères dans la police ?
Dans la franc-maçonnerie, il y a des grades, une hiérarchie, le policier n’y est pas dépaysé, c’est une deuxième maison pour lui. Ce qui est étonnant, c’est que la police est le corps administratif qui compte à la fois le plus de frères et le plus de syndiqués. Ça va de pair, parce qu’en fait la franc-maçonnerie constitue une forme de chaîne de solidarité. C’est un peu comme les alpinistes qui s’encordent quand ils vont attaquer une face nord et que cela s’annonce très difficile. Il faut s’encorder parce que quand on est policier, on travaille dans un milieu hostile. On fait face à l’hostilité d’une partie de la population, on est parfois coupé au niveau des relations sociales, ne serait-ce que parce qu’on cache la nature de son métier aux autres. Dans la société, il existe un mouvement anti-flic fort, même si la population française dans sa majorité soutient sa police. La franc-maçonnerie est un système de protection, de sociabilité parallèle qui permet d’échapper à l’isolement.
Quelles sont les directions de la police où elle est la plus représentée ?
Les services de renseignement. Quand on appartient à ce type de service, on est un peu adepte du secret, et la franc-maçonnerie c’est un peu le prolongement de ça. Parmi les valeurs de la franc-maçonnerie, il y a la notion de silence. Il ne faut pas parler, il ne faut pas dire qu’on est franc-maçon, etc. Donc quand l’agent de renseignement entre dans la franc-maçonnerie, il trouve chaussure à son pied. Il y a aussi beaucoup de francs-maçons chez les CRS. Les CRS, c’est une maison très fermée, soudée. Le même phénomène existe chez les officiers de gendarmerie et plus globalement dans l’armée française. On y retrouve globalement les mêmes pourcentages que dans la police. Il y a très peu d’officiers de gendarmerie qui n’ont pas un pied dans la franc-maçonnerie. Là encore, plus on monte, plus il faut l’être.
Et au ministère de l’Intérieur ?
Chaque ministre de l’Intérieur se construit une écurie, encore aujourd’hui. On l’a vu avec Charles Pasqua, mais aussi avec Pierre Joxe et Manuel Valls, qui ont largement puisé du côté du Grand Orient pour recruter des cadres, car la gauche n’était pas très introduite dans les milieux policiers. Quand Emmanuel Macron est arrivé au pouvoir, il ne connaissait pas la police, ni personne à l’Intérieur. La première chose qu’il a faite, c’est de nommer Gérard Collomb à l’Intérieur. Il a choisi un franc-maçon qui est au Grand Orient. Gérard Collomb a initié Emmanuel Macron brièvement. C’est lui qui lui a amené sur un plateau les premiers cadres de la police issus de la franc-maçonnerie. Ensuite, Gérard Collomb a quitté le ministère mais Emmanuel Macron a gardé ses trois ou quatre piliers.
Gérald Darmanin ne connaissait pas non plus la police avant d’arriver ?
Il s’est appuyé sur les fidèles d’Emmanuel Macron, bien obligé, mais il a compris que c’était intéressant de faire émerger des femmes. Il est à l’origine de la nomination d’un certain nombre d’entre elles à de hautes responsabilités. Un ministre de l’Intérieur se constitue un réseau en nommant ses propres subalternes.
Comment cela fonctionne exactement les ateliers, les loges, la fraternelle ?
En gros en France, il y a deux grandes obédiences : la Grande Loge nationale Française et le Grand Orient. La première, conservatrice, est plutôt de droite, l’autre plutôt de gauche. Et au-dessus de ça, il y a ce qu’on appelle les fraternelles, il y en a dans toutes les corporations. Celle de la police a toujours été très puissante. Vous retrouvez autour de la même table des policiers des deux obédiences, on y est entre frères et cela crée une autre hiérarchie. Une fois par mois, on va « plancher », c’est-à-dire qu’on travaille, réfléchit et débat sur un thème donné, c’est qui s’appelle des « tenues ». Et après, il y a ce qu’on appelle « les agapes ». Ça consiste à boire un coup ensemble, dans les bons restos, si on en a les moyens.
Vous avez un permis (((Pfizer))) pour manger votre salade ?
Cela peut-il aboutir à des dérives ?
Attention, il y a des côtés très positifs de la franc-maçonnerie dans la police, et j’en parle dans mon livre. Cela tire la police vers le haut, car c’est d’abord un cercle de réflexion. Les policiers y trouvent le temps de réfléchir à leur place dans la société alors qu’ils sont bousculés en permanence par leur métier. La franc-maçonnerie sert aussi de sas de décompression, de réflexion. Elle permet de garder le moral et pourquoi pas d’échapper au suicide qui est un véritable fléau dans la police.
Mais il est vrai aussi qu’un certain nombre d’affaires ponctuent cette histoire. Certains frères policiers ont été démasqués, mis en examen et, pour quelques-uns, ont même fait de la prison. Dans l’affaire Elf, qui a fait trembler la République, tout d’un coup, au sein de la brigade financière à Paris, rue du Château des Rentiers, des scellés ont disparu. On est sûr à 99 % que le réseau franc-maçon n’y est pas pour rien. On n’a jamais retrouvé ces scellés ni identifié le policier qui les avait fait disparaître. Le risque est que, dans l’intimité de l’atelier, la tentation de s’arranger soit grande. Il faut alors être solide. À un moment donné, parce que c’est votre frère, cela peut créer un lien d’obligation ou d’allégeance. Et c’est là où commencent les problèmes.
Vous pouvez citer des affaires récentes ?
La plus récente est l’affaire Athanor. C’est l’histoire d’une loge maçonnique (Athanor) convertie en officine du crime… Une officine où se mêlent ex-agents secrets, militaires, notables… et tueurs à gages. L’enquête est toujours en cours. À ce jour, 23 personnes ont été mises en examen dans cette affaire où au moins un homme a été tué. La loge a été dissoute depuis. Il y a aussi l’affaire des fuites au 36, quai des Orfèvres qui a fait scandale en 2015. Le procès a eu lieu en 2022, sur le banc il y avait le fondateur du GIGN, un ancien secrétaire d’état, Christophe Rocancourt, « l’escroc des stars », aussi des gardiens de la paix et le patron de la PJ, qui a été limogé de la police, avant d’être relaxé par la justice.
Chaque jour, les flics risquent leur vie pour défendre la République et remplir ses caisses
Quand j’ai commencé à écrire sur la police, il y a près de quarante ans, j’ai été stupéfait de rencontrer Daniel Voirie, ce brigadier dont tout le monde disait qu’il garait sa BMW voyante et luxueuse dans la cour de la préfecture de police de Paris. En fait, il était vaguement chef d’état-major du directeur de la sécurité publique, mais il avait des privilèges et un pouvoir absolument gigantesques. Il a fini par se suicider, rattrapé par des affaires financières, concernant notamment le RPR. Il y a eu aussi le cas du brigadier Daniel Léandri, Corse et franc-maçon, éminence grise du ministre de l’Intérieur Charles Pasqua. Il donnait des ordres aux commissaires, aux préfets. Quand on allait au ministère de l’Intérieur, on pensait qu’il s’agissait du concierge, mais en réalité il était presqu’aussi puissant que le ministre.
La police s’est modernisée et a beaucoup changé. Comment explique-t-on que la franc-maçonnerie, qui s’apparente au vieux monde, y soit toujours aussi vivace ?
La police, pour moi, c’est vraiment un mélange de modernité et de tradition. Quand vous allez à Beauvau, vous voyez que certaines choses n’ont guère bougé, le décor un peu vieillot y est le même : les photos en noir et blanc de tous les ministres de l’Intérieur successifs sont accrochées aux murs. Les boucles WhatsApp pourraient remplacer les réseaux francs-maçons, mais en réalité elles ne font que conforter ou doubler ces réseaux qui persistent à cause de cet isolement de la police dans la société.
Mais il existe d’autres réseaux puissants dans la police ?
Le réseau des femmes a pris beaucoup d’ampleur. Il y a quarante ans, les femmes étaient vaguement utilisées pour les filatures dans Paris, parce qu’il fallait des couples pour suivre des agents du contre-espionnage ou pour donner le change dans le grand banditisme. Les femmes étaient des accessoires. Aujourd’hui, elles sont à la tête de nombreuses directions : CRS, sécurité publique, IGPN, UCLAT, protection des hautes personnalités… Elles ont cassé le plafond de verre pour conquérir des places au pouvoir. La franc-maçonnerie y a joué un rôle important, notamment à travers la création d’une association Femmes de l’Intérieur qui fonctionne un peu comme une maçonnerie et s’est battue pour obtenir des postes. Par ailleurs, un réseau d’influence gay s’est implanté et imposé grâce à une association apparue dans les années 1990. Cela signifie quand même que des choses ont changé dans la police.
La boucle est bouclée.
Une fois les femmes au pouvoir, tout s’écroule. Les fiottes arrivent en renforts et c’est la fin.
Loin d’être une mauvaise nouvelle, c’est la garantie de la chute du régime à brève échéance, l’incompétence anthropologique devenant la règle.
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