Poitiers : après avoir éclaté 3 flics lors d’un contrôle routier, Faouzi est laissé libre pour se « réinsérer »

Leutnant
Démocratie Participative
03 mars 2020

C’est à cause de la colonisation.

La Nouvelle République :

Faouzi, 31 ans, était présenté vendredi 14 février en comparution immédiate devant le tribunal correctionnel de Poitiers, poursuivi pour huit faits, dont une grosse majorité commise le 12 février.

Interpellé par les policiers lors d’une banale opération de contrôle en possession d’un peu de stupéfiants et en état d’ivresse, il s’était rebellé en faisant preuve de violences sur trois policiers. Les menaces de mort avaient été à l’avenant : « Je vais tous vous tuer, bande d’… » Conduit au centre hospitalier de Châtellerault, il s’était ensuite vengé sur un électrocardiogramme. « Un matériel qui vaut 10.000 € », s’est ému le procureur Jean Lacotte en requérant son maintien en détention provisoire. Faouzi, 18 condamnations au casier judiciaire, avait demandé un délai pour préparer sa défense.

Visiblement, il n’avait qu’une hantise : retourner derrière les barreaux en attendant son procès, reporté au 18 mars 2020. C’était sans compter sur la plaidoirie de son avocate, Me Anna Mazzonetto, qui a défendu la réinsertion sociale de son client : « Il débute un CDD lundi, il vit chez des grands-parents. Vous pouvez envisager un contrôle judiciaire strict. »

Faouzi, papa de quatre enfants, a évidemment abondé en ce sens : « Je m’engage à bien respecter le contrôle judiciaire et à rembourser ce que j’ai cassé, je ne suis pas dans le déni… » Une fois n’est pas coutume, les juges ont accepté le contrôle judiciaire.

Faouzi, soulagé par cette décision, a interdiction de quitter la Vienne et son domicile si ce n’est pour se rendre au travail. Il devra pointer une fois par semaine au commissariat de police en attendant le procès.

Heureusement que les juges sont là pour protéger les immigrés des violences policières.