Sigmar Polaris
Démocratie Participative
12 août 2022
Les transgenres sont normaux, il faut arrêter de vivre au Moyen Âge.
Rixe mortelle entre deux personnes transgenres à Pigalle. La victime, âgée d’une trentaine d’années, a été poignardée à mort dans la nuit de mercredi à jeudi à Paris (XVIIIe). Vers 2h10 à l’angle du boulevard de Clichy et de la rue Germain Pilon, une altercation éclate entre ces deux femmes trans*. L’une d’elles porte un coup de couteau à l’abdomen de l’autre qui s’effondre, sa tête heurtant le trottoir.
*deux hommes habillés en femmes d’origine sud-américaine
Un témoin prévient les CRS qui sécurisent le secteur. Les secours arrivent rapidement et prennent en charge la victime qui, éviscérée et inconsciente, se trouve en arrêt cardiorespiratoire. L’équipe du Samu, lui prodigue un massage cardiaque durant une heure avant de la conduire à l’hôpital avec un pronostic vital engagé. Malgré les soins prodigués, elle est décédée à 5 heures du matin.
Selon le voisinage, l’auteure présumée a pris la fuite à pied en direction du Moulin Rouge avant de monter dans un taxi. L’arme du crime a été retrouvée dans la rue par les fonctionnaires. La police judiciaire a été chargée de mener les investigations. La suspecte numéro un est activement recherchée. Pour l’heure, le mobile de ce crime reste inconnu.
l’auteure présumée
A Paris, les personnes transgenres sont régulièrement agressées au Bois de Boulogne où elles se prostituent.
les personnes transgenres
sont régulièrement agressées
Et qui rajoute une couche de transphobie sur une femme morte pic.twitter.com/VJxEebvhwn
— TerfSlayeuse II : Le retour (@KhloePurpleII) August 12, 2022
PAR DES TRAVS
Mais c’est de la faute des hommes blancs hétérosexuels…
L’affaire la plus emblématique est celle de Vanessa Campos. Deux Égyptiens de 24 et 29 ans ont été condamnés en janvier dernier à des peines de quinze et vingt ans de réclusion criminelle pour ce crime commis dans la nuit du 16 au 17 août 2018 sur cette travailleuse du sexe transgenre sans-papiers. Quatre autres hommes ont écopé de peine de trois ans de prison, dont deux avec sursis à six ans d’emprisonnement pour leur participation à l’expédition mortelle.
La formule « travailleuse du sexe transgenre sans-papiers » est incompréhensible. En français, on disait il y a quelques années :
un prostitué clandestin déguisé en femme
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