Sigmar Polaris
Démocratie Participative
27 février 2021
Un nouveau chômeur bientôt à Pôle Emploi.
Cette scène s’est passé hier soir le quartier de La Chapelle à Paris lors d’un contrôle de police.
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Source vidéo : @tanjihro pic.twitter.com/XaHmcshYW3— L’écho Des Banlieues (@EchoBanlieues) February 25, 2021
Le Point :
L’Inspection générale de la police nationale (IGPN) a été saisie d’une enquête administrative mais aussi pénale après des propos homophobes tenus par un policier lors d’un contrôle jeudi soir à Paris, a appris l’Agence France-Presse vendredi 26 février. Le préfet de police de Paris, Didier Lallement, a annoncé vendredi qu’il allait saisir l’IGPN, la police des polices, concernant ce contrôle.
« Une vidéo a été relayée sur les réseaux sociaux montrant le contrôle d’un individu à Paris 18e. Le préfet de police va saisir l’IGPN suite aux propos homophobes tenus par l’un des policiers intervenant », a écrit la préfecture de police de Paris dans un tweet. Sollicité par l’Agence France-Presse, le parquet de Paris a indiqué de son côté avoir ouvert vendredi une enquête du chef d’injure publique à caractère homophobe, confiée à l’IGPN.
La vidéo montre deux policiers interpellant un homme noir. L’un d’eux tient à plusieurs reprises des propos homophobes (« ferme ta gueule, je t’encule, t’es pas un homme, t’es un petit pédé »).
Le contrôle, selon une source policière, date du 22 février. Il s’est déroulé peu après 22 heures, dans le quartier de Chapelle International, dans le 18e arrondissement de Paris. Les policiers, appelés pour tapage, se sont retrouvés en présence d’une quinzaine de personnes dont l’attitude était « hostile », qui tournaient un clip sauvage en dépit du couvre-feu, a-t-on poursuivi de même source. Cette dernière a ajouté que la personne contrôlée, visible sur la vidéo, avait pris la fuite avant d’être rattrapée.
Interrogée en fin de journée par l’Agence France-Presse, la préfecture de police de Paris a confirmé que Didier Lallement avait saisi l’IGPN concernant les propos homophobes d’un des policiers. Sollicité par l’Agence France-Presse, le parquet de Paris a affirmé de son côté avoir ouvert vendredi une enquête du chef d’injure publique à caractère homophobe, confiée à l’IGPN. « Toute la lumière doit être faite et, si des gens ont sali l’uniforme de la République, ils n’ont pas à être policiers », a réagi vendredi le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, qui était en déplacement dans les Bouches-du-Rhône.
En France, les policiers peuvent blesser grièvement des centaines de pauvres Blancs devant les caméras mais ils ne peuvent pas dire « petit pédé » à un rappeur pour ne pas froisser le puissant lobby anal.