Leutnant
Démocratie Participative
02 avril 2019
Voilà un jeune Français qui représente un bénéfice net pour les contribuables pour les 50 prochaines années à venir.
Un homme de 31 ans comparaît depuis ce lundi devant la cour d’assises des P.-O. pour un viol commis sur une jeune femme le 9 septembre 2016 dans le secteur du Parc des sports à Perpignan.
À 17 ans, il avait l’âge mental d’un enfant de 8-9 ans. Et un test avait révélé un quotient intellectuel de 50, qui l’inscrit à la lisière de la débilité. Quatorze ans plus tard, l’homme, entièrement vêtu de noir du jeans jusqu’au col roulé, lance des regards hallucinés depuis le box. Le corps parcouru de saccades indomptables. La voix se laissant mourir sur ses ébauches de phrases qu’il ponctue systématiquement d’un « voilà ! », censé raconter tout le reste. Alors, au premier jour de procès, on ne sait toujours pas si Redouane El Khobzy ne comprend vraiment rien, s’il est incapable de répondre, ou bien s’il patauge volontairement dans son passé. Lui qui n’a pas été pourvu des repères de temps, ni même de ceux d’une véritable éducation.
Né à Tanger, il est le septième de neuf enfants. Il grandit au Maroc, auprès de sa mère jusqu’à ses 9 ou 10 ans avant de rejoindre une sœur et deux frères chez leur père en France « pour aller à l’école ». Arrivé à Perpignan, c’est le déracinement total. La grande précarité remplace le dénuement total. En réalité, il ne connaît pas ce père qui, jusque-là, ne venait le voir au pays que pour les vacances d’été et qui se révèle vite démissionnaire. Sa sœur aînée essaye de combler le manque affectif. En vain. « Les gens ont leurs parents moi c’était un peu galère. Mais, j’ai une bonne éducation », se ment-il, lui qui fut rapidement signalé en danger par les institutions sociales. Une classe relais à Albert-Camus, le collège Jean-Moulin, la Garrigole… : sa scolarité ratée le laisse aujourd’hui sur le banc des analphabètes. Et il n’a « jamais réellement » travaillé de sa vie, hormis quelques stages auprès de pêcheurs, pour se former au premier secours ou dans une pizzeria… De ces brèves expériences, il a retiré de bons échos. « Tellement que je travaillais bien il me laissait des rouleaux de pièces en pourboire », aime-t-il à se flatter.
« En fait, la prison, c’est l’endroit où vous êtes allé le plus souvent. Vous avez une carte de fidélité », le ramène le président Régis Cayrol. Car à 15 ans, Redouane El Khobzy commet son premier délit. À 16 ans, il entre en prison pour la première fois. Et entame sa trajectoire délinquante. Placé sous contrôle judiciaire, il ne respecte pas ses obligations, repart en cellule. Puis atterrit en centre ouvert à Port-Vendres avant d’agresser un éducateur et de rejoindre une maison d’enfants dans le Gers puis un autre foyer en Ardèche. En parallèle, les peines s’enchaînent, pour des forfaits dont il ne se souvient même plus mais dont il n’est jamais responsable, jusqu’à la dernière en février 2013, à 4 ans ferme.
À ce jour, il cumule ainsi 14 condamnations après avoir été interpellé sous 13 identités différentes. Et un total de 108 mois, soit près de 11 ans, passés derrière les barreaux. À tuer le temps en promenades ou à faire un peu de sport. « Inapte à la vie libre, résume la seule compagne dont il se rappelle vaguement. Il s’en foutait un peu de sa vie. Il disait tout le temps : “Je vais rentrer chez moi, en prison” ». Et pour cause. En 2016, un mois après sa dernière libération, une jeune femme l’accuse de viol. Un « complot » dénonce-t-il. Soudain plus retors à défendre son rôle d’éternelle victime.
Moralité : quand les sémites se font prendre la main dans le sac, ils hurlent toujours au complot. Ou aux « fake news ».