Périgueux : elle suit en boîte de nuit un ivoirien qui l’avait abordée, elle finit violée dans un gangbang au fond d’une cave

Leutnant
Démocratie Participative
29 Janvier 2021

Elle voulait goûter à l’Afrique, la jeune Blanche émancipée a été servie.

Sud-Ouest :

Le suspect, un homme de 23 ans, est jugé par la cour d’assises à partir de ce jeudi 28 janvier. Les faits remontent à 2018.

Ouverte lundi 25 janvier, la session de la cour d’assises de la Dordogne se poursuivra au tribunal judiciaire de Périgueux, à partir de ce jeudi 28 janvier, avec un nouveau procès pour viol. Une affaire datant de trois ans.

Le 7 avril 2018, des passants de la rue Kléber, à Périgueux, découvrent sur le trottoir une jeune femme dénudée et en état de confusion. Ils donnent l’alerte. Les policiers constatent que la victime est alcoolisée et présente de nombreuses traces de coups au visage. Elle a les yeux rougis, probablement à cause d’une bombe lacrymogène. À l’hôpital, les médecins constatent qu’elle a été violée. La jeune femme se voit prescrire quatorze jours d’incapacité totale de travail (ITT).

Une fois le choc passé, elle parvient à se confier aux enquêteurs et à leur raconter. La veille au soir, elle était au restaurant quand un homme l’a abordée. et lui a proposé de l’accompagner en boîte de nuit. Là, trois amis à lui les ont rejoints. Tous se sont ensuite rendus au domicile du jeune homme, mais se sont finalement retrouvés dans la cave.

Au moment où la malheureuse a cherché à quitter les lieux, elle aurait reçu des coups de poing. Ses agresseurs lui auraient même arraché ses vêtements. Elle a fini par s’évanouir pour ne reprendre ses esprits qu’à 10 heures du matin.

Quelques jours plus tard, c’est l’occupant du logement qui se présente de lui-même au commissariat. Paul Akui N’Dekre, un Ivoirien de 23 ans, affirme d’abord que ce sont ses amis qui ont conduit la victime à la cave et qu’il n’était pas là. Après que son sperme a été trouvé sur la victime, il finit par avouer qu’un rapport a eu lieu mais affirmé que la jeune femme était consentante. Il explique avoir porté des coups après avoir réalisé qu’il était « en train de tromper sa petite amie ».

La cour d’assises examinera cette affaire pendant deux jours. Le verdict est attendu vendredi 29 janvier, dans la soirée.

Poétique.

Commentez l’article sur EELB.su