La rédaction
Démocratie Participative
16 juin 2022
Les femmes dans la police et la gendarmerie sont un très gros atout pour la République, surtout face aux criminels étrangers.
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Cette histoire le prouve encore.
Un homme a été condamné pour agression sexuelle sur une gendarme, à qui il a également tenu des propos graveleux, à Châteaudun. Il dort en prison.
« En 22 ans de magistrature, c’est la première fois que je vois comparaître devant moi quelqu’un qui est prévenu d’agressions sexuelles sur un membre des forces de l’ordre », s’indigne Rémi Coutin, procureur de la République, à l’audience du tribunal de Chartres.
Les choses vont changer, car il y a beaucoup de femmes dans la gendarmerie et beaucoup de musulmans dans les rues.
Le ton est donné. Le magistrat n’a pas l’intention de faire de cadeaux à l’homme de 23 ans, escorté par les gendarmes dans le box des comparutions immédiates.
Le prévenu, grand, barbe courte bien taillée qui lui orne le visage, de nationalité albanaise, parle dans un français impeccable.
Face à lui, la gendarme explique ce qui s’est passé, en cette fin d’après-midi du 6 mai, dans le quartier Beauvoir, à Châteaudun :
« Avec mon collègue, nous étions en patrouille lorsque nous avons été alertés pour une altercation. Nous nous sommes rendus sur les lieux. »
Sur place, les deux gendarmes se trouvent face à plusieurs individus, visiblement alcoolisés, dont l’un saignait du nez. La situation s’est tendue entre le groupe et les gendarmes. « J’ai voulu appeler du renfort, mais ma radio ne fonctionnait pas. J’ai dû utiliser mon téléphone portable. »
Règle de base : en opération, une femme a toujours une radio qui ne fonctionne pas quand elle appelle les hommes à l’aide.
Pendant ce temps, un individu, que ses amis surnomment « l’Albanais », s’approche d’elle en lui déclarant : « Je te kiffe trop, je veux te b…. »
La gendarme a beau lui intimer l’ordre de garder ses distances, l’homme insiste et se fait de plus en plus pressant, et serait allé jusqu’à lui toucher les fesses. Ce que le prévenu conteste.
Toute la scène a été enregistrée par la caméra-piéton que la gendarme a pris la précaution d’actionner.
À partir de ce moment, avec son collègue, elle décide d’interpeller l’agresseur. L’homme prend la fuite avant d’être rattrapé. Il est très énervé. « Nous avons dû utiliser notre Taser. Il frappait à coups de poing, de pied, de genoux », raconte la gendarme, qui ajoute : « C’était très violent. Il était très agressif, j’ai eu peur. »
Les femmes gendarmes avec de l’autorité veillent sur vous.
Elles savent gérer toutes les situations.
Lors de son témoignage à la barre du tribunal, elle laisse échapper quelques larmes :
« Nous avons été dépassés par les événements. J’ai une fille de trois ans. J’avais peur de ne pas pouvoir rentrer chez moi pour la voir. »
« Une situation hallucinante », remarque Me Vincent Rivierre, son avocat. « C’est le bras armé de notre démocratie qui vacille ! Le quartier de Beauvoir n’est pas hors-la-loi ! » L’avocat juge que ce qui s’est passé ce jour-là « est inacceptable et très grave sur le plan moral. »
On se demande pourquoi « le bras armé de la démocratie » vacille.
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