Captain Harlock
Démocratie Participative
12 septembre 2019
Ces gouines misogynes doivent rendre des comptes.
Ce n’est plus possible.
Pour la plupart vêtues d’un tee-shirt-hommage à la victime, une cinquantaine de personnes s’est rassemblée devant le palais de justice de Carcassonne. Elles sont venues participer, autour de la famille, à une marche blanche en souvenir de Valérie Drif, victime de violence conjugale. « C’est un fléau qu’il faut faire cesser, il faut trouver des moyens d’aider les victimes. Qu’on nous entende », a expliqué Elodie Drif.
Dans le cortège qui a traversé le centre-ville, étaient présents des amis, des proches et aussi des membres d’associations de lutte contre toutes les violences conjugales.
En octobre 2018, la jeune femme de 32 ans est morte étranglée par sa conjointe. Un meurtre déguisé en suicide. Un temps incarcérée, la présumée coupable a depuis été libérée et placée sous contrôle judiciaire en attendant le procès. « Mes parents, ma soeur et moi, sommes dans l’incompréhension et l’attente permanente, ce qui amplifie la douleur », a souligné Sandrine Drif.
11 mois après les faits, l’instruction par le pôle criminel de Narbonne se poursuit. Depuis le début de l’année, 102 femmes ont été victimes de féminicides.
Qui stoppera le génocide ?