Leutnant
Démocratie Participative
27 mars 2019
Comme vous le savez, l’extrême-gauche combat le système.
LCI :
Lundi, un peu après 18h, un homme de 33 ans a été interpellé gare Montparnasse à Paris lors d’un banal contrôle policier. D’après nos informations, la garde à vue de cette figure lilloise de l’ultra-gauche au sein du commissariat du VIIe arrondissement de Paris a été levée ce mardi. Il écope d’un rappel à la loi.
C’est assez léger.
Connu des services de renseignement français, cet homme faisait l’objet au total de deux fiches « S » émises par la DGSI (Direction générale de la Sécurité intérieure) : l’une pour son appartenance à la « mouvance contestataire radicale » et sa capacité à commettre des actes de violences et de dégradations, une seconde pour être » leader de la mouvance anarcho-autonome lilloise » et « susceptible d’inciter ou de se livrer à des actes subversifs violents contre les institutions ou les forces de l’ordre ».
Le suspect fait également l’objet d’une fiche « J », lui interdisant formellement de se rendre à Paris.
Ces fiches ne semblent pas être très utiles dans son cas. Interdit de séjour dans la capitale, il s’y rend sans difficulté.
Dans sa valise, les policiers parisiens de Brigade des réseaux ferrés ont découvert une quinzaine de grenades lacrymogènes, assourdissantes et de désencerclement, ainsi que quatre munitions de LBD (Lanceur de balles de défense). Cet homme a démenti toute envie d’en découdre. En garde-à-vue, il a expliqué aux enquêteurs qu’il était invité à une conférence sur les techniques et les tactiques du maintien de l’ordre en France. Des expertises sont toujours en cours. Selon nos informations, au moins deux d’entre elles (une munition de LBD et une grenade) étaient en état de fonctionner. Les autres étaient, en revanche, inopérantes. L’homme n’a pas expliqué comment il s’était procuré ces armes.
Un conférencier d’un genre étrange : deux fois fiché S, appartenant à l’extrême-gauche violente, il se rend à Paris pour former les membres des « Black Blocks » en dépit d’une interdiction de territoire. Arrêté, la justice se borne à un « rappel à la loi ».
La justice sait se montrer plus dure avec les simples Gilets Jaunes.
Parmi les 8 700 #GiletsJaunes placés en garde à vue depuis le 17 novembre, quelque 2 000 ont été condamnés par la justice dont plus de 40 % sont des peines de prison ferme. Une #répression historique et alarmante ! https://t.co/EcmpvfG5uA pic.twitter.com/AvVsogvHpY
— L’Humanité (@humanite_fr) 26 mars 2019
Le gouvernement juif d’occupation a besoin de l’extrême-gauche pour limiter le mouvement à quelques éclats de violence aisément maîtrisés par la Préfecture de Police.
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