Captain Harlock
Démocratie Participative
09 mars 2021
La Place de la République est devenue au fil des ans la vitrine de la France crépusculaire. Cette fois, c’est la « journée internationale des femmes » qui y a été formidablement mise en scène avec l’arrivée d’antifas favorables à l’instauration de la loi coranique pour abolir le patriarcat blanc.
Voilà, des militant•es queers qui frappent des femmes venues crier leur révolte contre le système prostitueur lors d’un rassemblement féministes. pic.twitter.com/Ym4eV86upf
— L’Amazone (@l_amazone_) March 7, 2021
Communiqué des cinglé-e-s :
🔴[Thread] TERF, SWERF et islamophobes, hors de nos luttes !
À l’occasion du week-end précédent le #8Mars, journée de lutte pour le droit des femmes, nous étions présentes place de la République afin de porter nos revendications politiques. 1/7
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— Action Antifasciste Paris-Banlieue (@AFA_Paris75) March 7, 2021
En mettant à l’ordre du jour l’agenda féministe de lutte contre l’institutionnalisation de islamophobie mais aussi en imposant une ligne de rupture avec certaines des organisations présentes sur place. 2/7
— Action Antifasciste Paris-Banlieue (@AFA_Paris75) March 7, 2021
Aussi sur le plan des idées, comme sur le terrain, nous avons décider de nous attaquer frontalement aux formes de féminisme qui puisent leurs sources théoriques dans des idéologie identitaires réactionnaires et civilisationnistes. 3/7
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— Action Antifasciste Paris-Banlieue (@AFA_Paris75) March 7, 2021
et se réinventent dans une forme de fémo-nationalisme qui ne remet pas en cause les structures sociales oppressives et nourrit les oppressions. 4/7
— Action Antifasciste Paris-Banlieue (@AFA_Paris75) March 7, 2021
Historiquement, l’extrême-droite et le fascisme peuvent être analysés comme un laboratoire pour la restructuration du capitalisme, mais aussi du patriarcat, et de l’ensemble des rapports de domination. 5/7
— Action Antifasciste Paris-Banlieue (@AFA_Paris75) March 7, 2021
La capacité des gauchistes à voir systématiquement l’inverse de ce qu’ils ont sous le nez force l’admiration.
Avec la non affaire George Floyd, ce qui est manifeste, c’est que c’est l’extrême-gauche et le marxisme qui jouent le rôle de laboratoire pour la restructuration du capitalisme.
C’est grâce à la vulgate néo-marxiste que les multinationales occidentales qui ont fait d’un acteur pornographique noir, cardiaque et drogué la figure de leur insurrection anti-populiste pour se débarrasser d’un président qui s’appuyait sur les classes moyennes.
Des mots d’ordre réacs, islamophobes, transphobes, qui étaient autrefois l’apanage de l’extrême-droite, deviennent la norme en matière d’argumentation politique pour des femmes qui se revendiquent d’un féminisme radical telle que les FEMEN, Stern, le CAPP… 6/7
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— Action Antifasciste Paris-Banlieue (@AFA_Paris75) March 7, 2021
À leurs discours réactionnaires, nous opposons une autodéfense populaire. Partout où elles seront, nous seront là pour leur rappeler que il n’y a pas de féminisme sans les putes, les trans et les femmes qui portent le voile. 7/7#FéministesAntifascistes
— Action Antifasciste Paris-Banlieue (@AFA_Paris75) March 7, 2021
La nature a horreur du vide. Puisque l’homme blanc a abandonné l’idée de régner en maître sur ses terres comme sur ses femmes, il faut bien qu’une autre force masculine remplisse cette fonction. C’est donc l’islam qui s’impose progressivement comme le nouveau pôle masculin. Dialectiquement, le patriarcat ne pouvait surgir que par l’extrême-gauche, l’extrême-droite étant le cimetière politique où l’Occident enterre ses idées périmées.
Nous allons devoir subir une droite réactionnaire qui sera un véritable concentré de tout le poison de la déchéance occidentale : féminisme, relativisme laïcard, républicanisme mulâtre.
Bref, du Michel Onfray.
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