Paris est une fête : clash entre chinois et nègres, le procès

Captain Harlock
Démocratie Participative
17 juin 2018

 

L’idéologie antiblanche qu’est le multiculturalisme repose sur le postulat fondamental selon lequel le principal obstacle sur le chemin de l’utopie égalitaire est la race blanche en tant que telle.

Faire disparaître la race blanche amènerait enfin la paix et l’harmonie entre les peuples. C’est d’ailleurs l’axe rhétorique principal du PIR de Bouteldja.

Le laboratoire à ciel ouvert qu’est Paris ne semble pas tenir cette promesse.

Le Point :

Agression « raciste » ou vol « qui tourne mal » ? Le procès de deux jeunes hommes, accusés de l’agression mortelle d’un couturier chinois à Aubervilliers en 2016 s’est ouvert vendredi à Bobigny, avec un enjeu: la cour retiendra-t-elle le caractère raciste de l’acte ?

Dans cette affaire, devenue un symbole des préjugés visant les personnes d’origine asiatique en France, le risque est de « servir d’exemple », ont déploré les avocats des deux accusés.

Âgés de 17 et 19 ans à l’époque, ils sont jugés jusqu’à mardi, à huis clos, par la cour d’assises des mineurs de Seine-Saint-Denis. Ils comparaissent pour « vols avec violences ayant entraîné la mort » et, pour avoir également frappé un ami de la victime, une « ITT de moins de huit jours », avec la circonstance aggravante de « racisme ».

Le 7 août 2016, ils avaient, avec un troisième adolescent, violemment agressé Chaolin Zhang, couturier chinois de 49 ans, ainsi que son ami, lui aussi d’origine chinoise, pour s’emparer de la sacoche de ce dernier. Victime d’un violent coup de pied, Chaolin Zhang avait lourdement chuté au sol. Il était mort à l’hôpital quelques jours plus tard.

Après sa mort, des milliers de personnes avaient manifesté dans les rues de Paris et d’Aubervilliers pour dénoncer le « racisme anti-asiatique », des agressions à répétition et réclamer plus de sécurité.

Plus de 10.000 personnes originaires de Chine travaillent à Aubervilliers, où se trouve la première plateforme européenne d’import-export de textile. Le quartier des grossistes de cette commune au nord de Paris est régulièrement le théâtre de vols violents.

Pourtant, « il ne faut pas faire de ce dossier un exemple », a déclaré avant l’audience Steeve Ruben, avocat d’un des accusés. Cette agression qui « tourne mal » est d’abord un « délit de proximité », a-t-il ajouté, assurant que les mis en cause auraient tout aussi bien pu voler « des juifs ou des portugais ». Il « n’y a pas de haine de la communauté asiatique, pas de xénophobie » de la part des mis en cause, a ajouté Marlène Viallet, avocate du deuxième.

Mais pour Calvin Job, l’un des avocats de la famille du couturier, la circonstance aggravante de racisme ne fait aucun doute: l’un des accusés a reconnu qu’ils s’en étaient pris à des Chinois, « parce qu’ils ont de l’argent », a rappelé l’avocat. Et « l’autre victime a entendu les mots « argent », chinois », être prononcés », a-t-il ajouté.

La circonstance aggravante de racisme a déjà été retenue contre le troisième mis en cause. Âgé de 15 ans lors des faits, il a été condamné en 2017 à cinq ans de prison dont trois avec sursis.

« Compte tenu de cette première décision, je ne vois pas comment le caractère raciste pourrait ne pas être retenu » contre les deux autres accusés, a conclu Me Job.

Donc vous avez cette nouvelle société où des races étrangères s’affrontent en pleine région parisienne. La Chine déploie même ses propres policiers pour protéger ses ressortissants, exactement comme dans une colonie.

Et ces jaunes ne sont pas moins nuisibles que les autres, seulement moins agressifs. Du moins, le plus clair du temps.

A l’époque d’ailleurs, les médias avaient été considérablement gênés par cette affaire puisqu’elle ne collait pas avec le mythe de la société cosmopolite juive idéale.