Capitaine Harlock
Démocratie Participative
21 juin 2017
Enfin une belle histoire.
Starbucks a annoncé ce mardi qu’elle allait embaucher 2.500 réfugiés dans ses cafés en Europe. Cette mesure s’inscrit dans un large plan de recrutement sur cinq ans, prévoyant l’embauche de 10.000 réfugiés dans 75 pays différents.
Les réfugiés représenteront 8 % des effectifs de la chaîne
La chaîne de cafés américaine a débuté sa phase de recrutement dans huit pays européens : l’Allemagne, l’Autriche, l’Espagne, la France, la Grande-Bretagne, les Pays-Bas, le Portugal et la Suisse, rapporte Le Figaro.
Ces nouveaux employés réfugiés représenteront 8 % des effectifs de Starbucks en Europe, 30.000 personnes actuellement.
Une décision prise en réaction au fameux décret de Trump
La décision de Starbucks d’engager des réfugiés était une réponse au décret de Donald Trump, interdisant l’entrée sur le sol des Etats-Unis de sept pays majoritairement musulmans, rappelle Le Figaro. Uber et d’autres grandes entreprises américaines avaient également pris position à l’époque.
Tout comme l’initiative du président américain – qui n’est toujours pas appliquée à ce jour -, le plan de recrutement de Starbucks avait été mal accepté par certains citoyens américains. En Europe, les critiques sont moins vives même si certains expriment leur désapprobation sur Twitter, note le quotidien.
Ce geste, guidé par la générosité, ne peut pas laisser indifférent et les dizaines de millions de chômeurs grecs, espagnols, italiens ou français ne doivent, à aucun prix, laisser la haine et la xénophobie occulter la portée de l’initiative.
D’ailleurs, nous devrions saluer celui qui a eu cette idée géniale : le milliardaire Howard Schultz.
Aider des milliers de musulmans à pouvoir s’établir en Europe peut changer la donne en terme de communication.
Ah, oui, j’oubliais. Howard est juif.