Sigmar Polaris
Démocratie Participative
19 août 2020
Vous serez vaccinés de gré ou de force et tous ceux qui s’y opposent seront envoyés dans des camps de rééducation sanitaire.
L’Australie devrait rendre « obligatoire » la vaccination de sa population contre le coronavirus, sauf exemption médicale, a estimé mercredi le Premier ministre australien Scott Morrison.
Le dirigeant conservateur a annoncé mardi que son pays s’était assuré d’obtenir le vaccin « prometteur » que le groupe pharmaceutique suédo-britannique AstraZeneca est en train de développer avec l’université d’Oxford (Royaume-Uni), en expliquant que l’Australie le fabriquerait et le distribuerait gratuitement à sa population.
« Il y a toujours des exemptions à la vaccination, pour des raisons médicales, mais cela devrait être la seule », a déclaré Scott Morrison à la radio 3AW de Melbourne. Devançant les critiques des mouvements anti-vaccin, il a affirmé que les enjeux étaient trop grands pour permettre à la maladie de continuer à se propager librement.
« Nous parlons d’une pandémie qui a détruit l’économie mondiale et provoqué des centaines de milliers de morts dans le monde entier », a-t-il dit, tout en précisant que le gouvernement n’avait pour l’instant pris aucune décision sur la vaccination.
La grippe saisonnière tue aussi des centaines de milliers de morts dans le monde.
En revanche, elle ne détruit pas l’économie mondiale parce qu’aucun confinement total n’est mis en place par les gouvernements.
Le gouvernement australien estime qu’il faudrait que 95 % de la population soit immunisée pour l’éradication du virus. « Nous devons apporter la réponse la plus vaste pour que l’Australie renoue avec la normale », a déclaré Scott Morrison.
La vaccination contre diverses maladies comme la polio ou le tetanos est déjà obligatoire avant l’entrée à l’école en Australie. Mais le débat fait rage, certains voyant dans cet impératif une négation des libertés personnelles, et les groupes antivaccins, en ligne, regorgent de théories du complot et d’accusations de désinformation sur les risques.
Si vous refusez de laisser Bill Gates et Mark Zuckerberg vous vacciner, vous êtes un vilain goy complotiste, un ennemi d’état.
La Nouvelle-Zélande vient justement d’annoncer comment doivent être traités les ennemis d’état. Le Vice-Premier ministre et adjoint de Jacinda Ardern veut interner la population dans des camps militaires « sur le long terme ».
Nouvelle Zélande d’Abord souhaite que la quarantaine soit transférée aux installations militaires afin de réduire les coûts et demande une alternative à long terme à l’enfermement.
Le parti politique a publié sa nouvelle politique de quarantaine mercredi, expliquant comment il veut préparer la Nouvelle-Zélande à de futures pandémies, en soulignant la nécessité d’envisager des investissements dans des installations d’isolement alternatives gérées.
« La poursuite du confinement d’Auckland en raison du non-respect de la quarantaine constitue un risque pour la santé de la communauté et l’économie en général », indique le plan.
Il propose d’organiser la quarantaine dans une ou plusieurs installations militaires existantes, et les options comprennent le camp militaire de Waiouru dans l’île du Nord, le camp d’Ohakea à Manawatu et le camp militaire de Burnham à Christchurch.
Des installations d’isolement gérées sont actuellement exploitées par le gouvernement dans des hôtels. La raison pour laquelle les hôtels sont choisis est qu’ils disposent de salles de bain séparées pour maintenir les gens à distance.
NZ D’abord propose que le personnel de la Force de défense néo-zélandaise soit affecté à des rotations opérationnelles à long terme, ce qui permettrait de réduire au minimum les mouvements d’entrée et de sortie des installations de quarantaine.
« Nous allons construire des infrastructures supplémentaires temporaires et/ou à plus long terme – des bâtiments préfabriqués, des installations et des moyens de traitement », indique le plan de NZ d’abord.
En démocratie sanitaire et éco-responsable, les gens qui refusent d’obéir au gouvernement seront déportés en camp de concentration et rééduqués pour qu’ils deviennent des citoyens modèles. Il est possible que des opposants meurent durant leur internement à cause d’une épidémie de COVID19, de co-morbidités ou à cause d’une dose létale de cyanure.
De toute façon, les familles ne sauront jamais ce qui s’est passé puisque elles n’auront pas le droit de voir les corps ni d’assister aux funérailles.