Oups : le complice de l’assassin de la juive Mireille Knoll reconnaît avoir inventé le motif antisémite pour sauver sa tête

Le Libre Panzer
Démocratie Participative
23 mai 2018

Vraiment personne, mais alors personne n’aurait pu s’en douter.

20 Minutes :

L’affaire avait choqué jusqu’aux plus hautes instances de l’Etat. Emmanuel Macron y avait vu le symbole d’un « obscurantisme barbare », son ministre de l’Intérieur, Gérard Collomb, avait dénoncé les « stéréotypes » racistes à l’origine du crime. Mais près de deux mois après le meurtre de Mireille Knoll, octogénaire de confession juive poignardée à onze reprises dans son appartement parisien, l’un des deux suspects du crime est revenu sur ses premières déclarations et notamment sur ses accusations d’antisémitisme, rapporte Le Parisien. Or, en l’absence de témoins, c’est principalement sur ces propos que le parquet s’était fondé pour retenir la circonstance aggravante d’antisémitisme.

Au lendemain du meurtre de Mireille Knoll, rescapée de la rafle du Vel d’Hiv’, un jeune voisin de la victime, Yacine M. est interpellé dans l’immeuble où le crime s’est produit. Trois jours plus tard, Alex C., délinquant multirécidiviste et sans domicile fixe est interpellé à son tour, près de la Bastille. Les deux hommes se sont rencontrés en maison d’arrêt quelques mois auparavant et sont tous deux sous contrôle judiciaire. En garde à vue, ils reconnaissent s’être rendus sur place, notamment dans le but de voler la vieille dame, qui vit pourtant chichement. Mais tous deux s’accusent mutuellement du crime. Alex C. affirme alors que son complice a reproché à Mireille Knoll « les moyens financiers et la bonne situation des Juifs ».

Une version des faits sur laquelle il est partiellement revenu devant la juge d’instruction en charge du dossier. Entendu mi-avril, Alex C. a finalement indiqué qu’une telle phrase n’avait jamais été prononcée. Selon son nouveau récit, l’octogénaire et Yacine M., qui se connaissent depuis de nombreuses années, ont simplement « parlé de la guerre de 39-45 avec l’extermination des juifs et de la libération d’Algérie. »

S’il maintient que les coups mortels ont été assénés par son complice, il évoque désormais l’hypothèse d’une possible rancoeur. Le suspect a été condamné pour des faits d’agression sexuelle sur la fille mineure de l’aide à domicile de Mireille Knoll. Selon Alex C., il reprochait à l’octogénaire de n’avoir pas pu assister à l’enterrement de sa sœur décédée lors de sa détention. Le coaccusé affirme avoir vu Yacine M. entrer dans une rage folle et traîner l’octogénaire dans sa chambre puis la poignarder.

Un revirement auquel l’avocat de la famille de Mireille Knoll, Me Gilles-William Goldnadel, n’apporte aucun crédit. « En général, on apporte plus d’importance aux déclarations spontanées qu’au revirement de situation qui peuvent être induit pas plusieurs facteurs », assène l’avocat. D’autant, rappelle-t-il, que dans sa nouvelle version des faits, Alex C. maintient avoir entendu son ancien codétenu dire, sans crier, « Allahou Akbar ». « Qu’importe le ton sur lequel il a dit ces propos et peut-être qu’il y avait également un motif crapuleux derrière ce crime, mais le facteur antisémite est indéniable. Un crime peut être à la fois antisémite et crapuleux », poursuit le conseil de la famille Knoll.

Ce mardi après-midi, c’est au tour de Yacine M. de livrer sa version de ce funeste vendredi. En garde à vue, ce dernier avait indiqué qu’il savait que l’octogénaire était de confession juive mais avait nié avoir agi par antisémitisme. Depuis leur interpellation, les deux hommes se rejettent la responsabilité du crime. Une confrontation pourrait être organisée.

En résumé : c’est le complice de l’arabe qui a inventé cette phrase pour se disculper de toute intention meurtrière et charger le maghrébin à sa place.

Il n’y a jamais eu de meurtre « antisémite ». Simplement un arabe qui en voulait à une veille juive de l’avoir balancé aux flics pour avoir touché le cul d’une gamine.

Ce qui nous permet de mesurer le degré de sémitisation de la France, a posteriori.

Communion dans la mythomanie sémitique.