Le Libre Panzer
Démocratie Participative
11 janvier 2019
Ces terroristes sentent que le vent est en train de tourner pour de bon.
Jeudi soir peu avant 23h, environ 70 gilets jaunes connus pour fréquenter le rond-point de Girac à Angoulême et celui de La Trâche à Cognac se sont rassemblés devant le siège de Charente Libre, dans la ZI numéro 3 à l’Isle d’Espagnac. Leur objectif était de bloquer la distribution du journal, accusé d’être « un ramassis de journaleux à la solde du gouvernement« , pour reprendre leurs propos les moins orduriers.
Oui !
La presse juive, empoisonneuse du peuple.
Les gilets jaunes ont allumé plusieurs feux de palettes et de pneus. Mais grâce à la présence d’une quinzaine de policiers, les camions de livraison ont pu accéder et repartir avec nos précieux journaux.
Que feraient ces terroristes sans la police ?
Il s’agit d’une attaque aussi inédite qu’intolérable contre la liberté de la presse. Depuis le début du mouvement, de nombreux journalistes partout en France ont été victimes de violences verbales et physiques. La distribution de plusieurs titres a été perturbée par des manifestants hostiles.
La direction de Charente Libre se réserve le droit d’engager une action en justice à l’encontre des responsables de cette manifestation qui tentent de remettre en cause le principe de l’indépendance de la presse.
Ces gens devraient commencer à freiner le rythme des menaces.
Les temps ont changé.