Virtuous Slayer
Démocratie Participative
09 mars 2021
Les Croates ont trouvé la solution à l’invasion musulmane.
Un migrant a été tué et plusieurs autres gravement blessés par l’explosion d’une mine antipersonnel en Croatie, non loin de la frontière bosnienne, dans la région de Saborsko. Plus de vingt ans après la guerre, la région, couverte de forêts, est encore infestée de ces engins que les autorités peinent à enlever.
« Un homme jeune qui a marché sur l’engin explosif a été tué et plusieurs autres personnes du groupe ont été blessées », a déclaré la même source.
Les migrants qui se déplaçaient en groupe venaient de franchir illégalement la frontière entre la Bosnie et la Croatie lorsqu’ils se sont retrouvés dans une forêt infestée de mines, dans la région de Saborsko, explique la police dans un communiqué.
Avertie par un habitant, la police a retrouvé les victimes sur place peu après l’accident, alors qu’une dizaine d’autres migrants avaient fui.
Identifiés lors d’un survol de la zone en hélicoptère, les migrants ont attendu de longues heures avant que les forces spéciales fraient un corridor de 500 mètres pour les faire sortir.
La police n’a pas dévoilé la nationalité des migrants, mais l’hôpital d’Ogulin, ville la plus proche, a indiqué deux d’entre eux étaient des ressortissants pakistanais.
Près de 300 km carrés sont toujours considérés comme zone suspecte en Croatie, 25 ans après la guerre d’indépendance (1991-1995). Beaucoup de ces engins avaient été placés dans la région de manière improvisée et parfois par du personnel non-militaire.
De couleur verte ou grise, souvent cachées sous les feuilles ou enfouies peu profondément sous la terre, les mines antipersonnels sont très difficilement identifiables.
Plus de 200 personnes ont été tuées dans des explosions de mines depuis la fin du conflit, selon les chiffres officiels.
Pays membre de l’Union européenne, la Croatie se trouve sur la « route des Balkans » empruntée chaque années par plusieurs dizaines de milliers de personnes fuyant les guerres et la pauvreté au Proche-Orient, en Asie et en Afrique, et qui souhaitent se rendre en Europe occidentale.
En quelques jours, l’invasion peut être stoppée. Pour les tester, on pourra utiliser des militants no borders.