Capitaine Harlock
Démocratie Participative
20 février 2018
L’histoire française est enfin écrite le plus fidèlement possible.
Le nom de la jeune fille qui incarnera Jeanne d’Arc cette année a été dévoilé ce lundi midi à l’hôtel Groslot. Mathilde Edey Gamassou, 16 ans, endossera l’armure et le rôle de la libératrice d’Orléans.
Après le nom des DJ qui feront surchauffer le set électro et avant celui de l’invité d’honneur, tenu secret jusqu’au dernier moment (ou presque), c’est celui de la jeune fille qui portera l’armure et l’épée de Jeanne d’Arc qui a été révélé ce midi à l’hôtel Groslot d’Orléans. Son nom, Mathilde Edey Gamassou, mais aussi son visage. D’origine béninoise par son père et polonaise par sa mère, la demoiselle est née à Paris et habite Orléans. Âgée de 16 ans (elle en aura 17 demain !), elle est scolarisée en première L au lycée Sainte-Croix-Saint-Euverte.
Elle va désormais préparer son pèlerinage dans les villes johanniques, se prêter aux essayages de l’armure, s’entraîner à monter à cheval avant le grand rendez-vous des Fêtes johanniques 2018, du 29 avril au 8 mai.
Pendant les Fêtes, elle cheminera aux côtés de ses pages. Cette année, ils seront incarnés par Antoine de Watrigant (16 ans) et Oscar Zancristoforo (16 ans).
Premièrement, je suis extrêmement satisfait de voir que Jeanne d’Arc est enfin représentative de la France réelle et n’a donc aucune goutte de sang français.
C’est d’autant plus heureux qu’elle incarne la « libération » de la France. Une France enfin républicaine.
Une France libérée du racisme.
Bref, une France sans Français.
Ensuite, je suis heureux de voir que l’on révise l’histoire de France pour qu’elle colle plus à la réalité historique, étant entendu que contrairement à ce que peut bien baver l’ultra-droite xénophobe, de nombreux marchands africains étaient établis à Orléans dans les années 1420, notamment du Bénin et, c’est moins connu, du Burkina.
Les plus jeunes pourront se familiariser avec les hauts faits de leurs ancêtres.
Ah oui, avant que j’oublie : je ne boude pas mon plaisir de voir enfin une Polonaise défendre ce bel héritage fait d’universalisme et de tolérance, loin du racisme et du repli sur soi que certains ont cherché à mettre en scène chez Jeanne d’Arc.
D’ici 2035, les célébrations devraient être complètement épurés des erreurs historiques et devrait ressembler à ça.