Captain Harlock
Démocratie Participative
09 juin 2019
Qui aurait pu penser qu’une femme mise au contact d’un violeur brutal soit sexuellement excitée au point de l’aider ?
Une jeune surveillante de la prison d’Orléans-Saran a été condamnée mercredi à 18 mois de prison dont 12 avec sursis pour avoir fait passer drogue, alcool et smartphones à un détenu qui l’avait séduite. Le détenu, en attente d’un autre jugement pour viol prévu en juin prochain devant la cour d’assises du Loiret, a été condamné à trois ans ferme. Sa sœur, qui avait fourni la drogue et les téléphones, a été condamnée à un an dont six mois avec sursis.
La surveillante, âgée de 24 ans en poste depuis 6 mois et qui venait d’être titularisée dans ses fonctions, a en outre été interdite d’exercer cette profession.
Entre septembre et décembre 2018, elle avait fourni au détenu de 32 ans du cannabis, une bouteille de vodka et plusieurs smartphones dont la coque en plastique est indétectable. Les téléphones, revendus entre 600 et 800 euros, avaient été découverts en janvier. La police judiciaire était remontée à leur source, dix jours après leur découverte.
Devant les juges, la surveillante a reconnu les faits. « J’ai eu envie de parler et puis la honte (…) je me suis enfermée dans le mensonge et ma connerie ». Niant toute corruption, elle a cependant reconnu avoir reçu un coffret de cosmétiques, une robe et un bijou de la sœur du détenu jugée également.
Le détenu a au contraire démenti tout trafic accusant la surveillante de se venger par jalousie. Les deux femmes, incarcérées depuis le 15 mai après le report d’une première audience, n’ont pas été maintenues en détention.
L’origine ethnique des protagonistes n’est pas mentionnée mais il est probable que le violeur soit un maghrébin.
Pour en savoir un peu plus sur cette tendance présente chez un nombre non négligeable de femmes, cet article du Point au sujet des harems dont disposent les violeurs ou tueur en série mais aussi les criminels célèbres.
Le Point :
La scène est à peine croyable. À l’aube des années 2000, le tueur en série Danny Rolling comparaît devant le tribunal de Floride. Lorsqu’on demande à « l’éventreur de Gainesville » s’il a quelque chose à ajouter, ce dernier, passant outre les objections de son avocat, se lève, éclaircit sa voix, et se met – à la stupéfaction générale – à pousser la chansonnette : « Je me souviens du jour où je t’ai vue, où je t’ai dit que je t’aimais… » La destinataire de ces mots doux, Sondra London, assiste à l’audience. Rouge à lèvres carmin, tenue affriolante, sourire béat, elle tripote distraitement la chaîne en or qu’elle porte autour du cou.
« Please, Mister Rolling, please », tente d’implorer le juge. En vain, Danny Rolling ira jusqu’au bout de sa ritournelle. Il sera condamné à mort en avril 2004 pour avoir mutilé et poignardé cinq étudiants, dont quatre jeunes filles, entre le 24 et le 27 août 1990, et pour le meurtre d’un couple et de son fils, en Louisiane, dix mois plus tôt. Mais à la sortie du tribunal, telle une adolescente fleur bleue, Sondra London minaude devant les journalistes : « Il m’a dit qu’il m’aimait… »
Le phénomène n’est pas isolé ni nouveau. Dans les archives de l’affaire Landru, guillotiné en 1922 pour onze meurtres, on trouve pas moins de 800 demandes en mariage parmi les 4 000 lettres enflammées qu’a reçues « la barbe bleue de Gambais » durant ses quatre ans d’incarcération. Qu’est-ce qui peut pousser ces femmes, parfois mariées, souvent équilibrées, à tout plaquer sur un coup de tête – ou de coeur – pour un criminel, et le plus souvent un tueur en série ? Dans L’Amour (fou) pour un criminel (Cherche Midi), la journaliste Isabelle Horlans mène l’enquête. De cour d’assises en prison, de la France aux États-Unis, elle tente de répondre à cet insondable mystère.
Le Point.fr : Comment avez-vous eu l’idée de cette enquête pour le moins déroutante ?
Isabelle Horlans : Ce sont quelques grands procès qui m’ont mis la puce à l’oreille. Celui de Guy Georges, d’abord, en 2001. Puis ceux d’Yvan Colonna et d’Antonio Ferrara. J’ai remarqué que les cours d’assises étaient occupées à 90 % par de très jeunes femmes, apprêtées, maquillées, coiffées, qui manifestement mettaient tout en oeuvre pour se faire remarquer de l’accusé. Pour avoir couvert des dizaines de procès, je savais bien que le phénomène existait, mais j’étais loin d’imaginer cette ampleur. Puis, il y eut l’affaire Florent Gonçalves, ce directeur de prison condamné à un an ferme pour avoir entretenu une histoire d’amour avec Emma, « l’appât » du gang des barbares. Là, je me suis dit que ça n’arrivait donc pas qu’aux femmes de tomber amoureuses de condamnés. J’ai entamé des recherches et me suis rapidement rendu compte qu’un seul livre avait été écrit sur le sujet, par une Américaine, Sheila Isenberg, et que celui-ci n’avait jamais été traduit en Europe. J’avais envie de comprendre ce qui pouvait pousser toutes ces femmes à tout plaquer pour vivre ce type de relation.
Vous mettez l’adjectif « fou » entre parenthèses dans le titre de votre livre. Il est vrai qu’on a tendance à penser qu’il faut l’être complètement pour tomber amoureuse d’un criminel. Vous affirmez pourtant que ce n’est pas toujours le cas…
Il n’y a pas de profil type de la killer groupie. Comme l’indique le psychologue et criminologue Philip Jaffé que j’interviewe dans mon livre, n’importe quelle femme peut tomber amoureuse d’un détenu. Il faut néanmoins distinguer deux cas de figure : l’amour qui naît dans l’enceinte de la prison et celui qui se déclenche de l’extérieur.
Vous avez d’un côté les visiteurs de prison, les avocats, les psychologues, les surveillants, qui côtoient le criminel au quotidien pendant des mois, voire des années, et peuvent lier des relations parfois très fortes avec lui, exactement comme deux personnes peuvent se rencontrer sur leur lieu de travail. Je pense par exemple à cette psychiatre de 40 ans dont je parle dans le livre qui s’est éprise d’un détenu de 20 ans au physique de Brad Pitt et l’a aidé à s’enfuir en lui procurant un revolver. Et qui, trois semaines plus tard, se retrouvait derrière les barreaux avec son play-boy. Puis, vous avez des femmes – car ce sont le plus souvent des femmes – qui, après avoir lu le journal, regardé la télévision, en viennent à se persuader de l’innocence du condamné et se sentent investies d’une mission de justice.
C’est le cas de Béatrice Poissant, une femme équilibrée qui élève seule ses deux enfants et qui, un beau jour de 2007, tombe un peu par hasard sur l’émission de M6 Secrets d’actualité consacrée à Dany Leprince, dit « le boucher de la Sarthe« . Béatrice n’a pas eu le « coup de foudre » dont les journalistes ont parlé à l’époque. Elle a appris à aimer celui qui est finalement devenu son mari, convaincue, au fil des échanges, de son innocence.
Ces femmes, contrairement aux idées reçues, sont souvent diplômées, issues d’un milieu aisé…
En effet. Regardez Rosalie Martinez, par exemple. En 1995, Rosalie est assistante sociale dans la ville florissante de Tampa en Floride. Elle a 35 ans, est mariée depuis dix-sept ans avec un célèbre pénaliste, héritier d’une famille fortunée. Elle a quatre ravissantes filles, une propriété de rêve, fréquente le Country Club. Bref, elle a tout pour être heureuse. Et pourtant, elle a tout plaqué, mari, filles, travail, villa, par amour pour Oscar Ray Bolin, violeur et tueur en série condamné huit fois à la peine capitale en Floride.
Aux États-Unis, beaucoup de femmes s’éprennent de condamnés à mort, car elles ont pitié. Souvent chrétienne, leur éducation les pousse à tout faire pour aider les brebis égarées à trouver le chemin de la rédemption. Puis, vous avez celles qui ont juste besoin du grand frisson. Des personnalités fragiles qui compatissent et finissent par tomber amoureuses d’un homme, qui, condamné à une longue peine ou à la mort, ne pourra pas importuner leur propre existence.
Certaines ne maîtrisent pas la situation et finissent par se faire manipuler…
C’est en effet le cas de la Canadienne Lorie Kooger, qui a tenté de violer deux petits garçons pour plaire à Paul Bernardo, reconnu coupable de 43 viols et de 3 meurtres. Certains détenus se servent aussi de leurs groupies pour apitoyer jurés et magistrats. Il s’agit souvent de mimer l’homme idéal, attentionné, gentil, disponible. Se montrer sous son meilleur jour. Ce qui n’est finalement pas insurmontable lorsqu’on est derrière les barreaux. Les femmes que j’ai pu interviewer sont très souvent flattées de l’attention que leur porte l’élu de leur coeur, de l’assiduité dans l’échange épistolaire, sans se rendre compte qu’il n’a finalement que ça à faire.
Comment expliquez-vous que les hommes ne succombent que très rarement au charme de criminelles ?
Dans l’imaginaire collectif, une femme qui a tué est considérée comme castratrice, machiavélique. Elle effraie. Celles qui tuent enfants et maris font plus trembler les hommes qu’elles ne les attirent. Il existe aussi une différence homme-femme dans la quête affective. Si la femme peut parfois se contenter d’une relation épistolaire, l’homme a davantage besoin de rencontrer dans la vraie vie la personne avec laquelle il tisse une relation. Ceux qui écrivent à des prisonnières sont finalement très rares.
Pourquoi le phénomène est-il beaucoup plus répandu aux États-Unis qu’en France ?
En effet, aux États-Unis – comme en Scandinavie, d’ailleurs -, il est beaucoup plus simple d’entrer en contact avec un détenu. Il suffit de se rendre sur les nombreux sites de rencontres qui vous permettent de dialoguer avec des criminels. Le plus célèbre, prisonpenpals.com, est un peu le Meetic du criminel. Vous avez quantité d’annonces, de photos… Contrairement à la France, où c’est interdit, les prisonniers peuvent en général correspondre par Internet. Et reçoivent des piles de courriers. L’Américain Ted Bundy, 36 meurtres à son actif, avait un tel fan-club que les jeunes filles qui participaient à son procès s’habillaient comme les étudiantes qu’il avait assassinées.
Vous parlez de milliers de lettres pour certains… Lesquels ont le plus de succès ?
En France, c’est incontestablement Guy Georges. Un bagou incroyable, une enfance malheureuse, un père qui l’abandonne… Il n’en faut pas plus pour en faire flancher certaines. Le prisonnier le plus courtisé actuellement, c’est Luka Magnotta, le « dépeceur de Montréal », qui est l’objet du fantasme de milliers de jeunes hommes et de jeunes filles sur les réseaux sociaux. C’est à peine croyable, mais pourtant vrai. Puis vient évidemment Charles Manson, 80 ans, qui, entre autres meurtres, a commandité celui de Sharon Tate, l’épouse alors enceinte de huit mois du cinéaste Roman Polanski. Non seulement le vieil homme, laid, édenté, est fiancé à une jeune bourgeoise de 26 ans, mais il reçoit encore des milliers de lettres par an !
Les traînées qui aident l’envahisseur n’agissent pas pour des raisons différentes : elles savent qu’elles aident la lie de l’humanité et c’est précisément ce qui les excite.
Ces femelles expriment inconsciemment une profonde soif de domination par des mâles apha de la Race des Seigneurs.
Elles les implorent de s’occuper d’elles dans des camps de concentration spéciaux.
Elles font donc tout pour attirer leur attention.
Rassurons-les : le message est reçu 5 sur 5 et tout sera fait pour répondre à ce besoin naturel d’obéissance aveugle à l’homme blanc.
Mais pour cela, il faut réparer l’homme blanc. Une fois l’homme blanc réparé, la femme blanche sera réparée.
Mais dans cette équation, il existe une catégorie qui ne peut pas être réparée : les homosexuels dont nos milieux sous-estiment gravement le nombre et la dangerosité.
Ces sociopathes ont toute latitude pour se livrer à leurs penchants en raison de la capitulation des mâles hétérosexuels qui refusent d’exercer le plein contrôle sur la population comme c’est leur devoir naturel.
Les homosexuels ne peuvent pas être réparés car contrairement à une femme qui est placée sous la direction d’un homme, un homme n’a pas la possibilité de se remettre à plus fort que lui pour assumer ses responsabilités.
Les sodomites doivent donc être purgés du corps social et placés dans des institutions médicalisées où ils seront mis à contribution, à l’écart de la société.