Orban dénonce le (((complot))) contre l’Europe et devient l’antisémite le plus radical du continent

Capitaine Harlock
Démocratie Participative
23 juillet 2017

Orban semble croire aux Protocoles des Sages de Sion. En tout cas, c’est ce qui ressort de son récent discours sur la question de l’invasion de l’Europe par les nègres et les mahométans. La rhétorique utilisée est proche de celle du fameux « faux » antisémite.

Il a désigné Soros comme étant le concepteur d’un vaste complot tourné contre les Blancs du continent. Un plan visant à organiser l’islamisation du continent par l’arme de l’immigration.

Visegrád Post :

Dans ce discours très attendu chaque année, Orbán a affirmé que les élections législatives qui auront lieu au printemps prochain en Hongrie auront aussi une importante dimension européenne, l’opposition réelle dont il lui faudra triompher étant les innombrables eurocrates de Bruxelles, les réseaux de George Soros et les médias complices de ces réseaux. Ce qui se produit en Hongrie aura d’importantes implications pour l’Europe tout entière, car aujourd’hui, une Hongrie forte joue un rôle essentiel dans la bataille visant à empêcher la « déchristianisation de l’Europe ».

Un état fort requiert aussi une bonne sécurité, ce qui inclut la protection de ses frontières et la lutte contre le terrorisme, mais aussi le maintien d’une conscience forte de son identité culturelle. Contrastant avec ces principes, « la situation [en Europe], déclara-t-il, permet aujourd’hui des constatations simples. »

L’immigration n’apportera aucune solution aux problèmes économiques de l’heure. Essayer de remédier à des déficits de main d’œuvre en important des migrants, a affirmé le premier ministre hongrois, c’est comme, pour un naufragé, de boire de l’eau de mer. « C’est aussi de l’eau, mais le problème ne fera que s’aggraver. »

Arrivé à ce point, il a adopté un ton très franc pour aborder les défis de l’intégration d’un grand nombre d’immigrés musulmans à une culture judéo-chrétienne, citant en exemple les différences séparant les deux cultures dans leur idée de l’égalité hommes-femmes. « Nous ne pourrons jamais être solidaires d’idéaux, de nations et de groupes ethniques qui se proposent de modifier la culture européenne … Nous ne pouvons pas être solidaires de groupes et d’idéaux opposés à l’existence et à la culture européennes, car le résultat final serait l’effondrement », a déclaré Orbán.

« La question des décennies qui viennent est de savoir si l’Europe va continuer à appartenir aux Européens. Si la Hongrie va rester le pays des Hongrois. Si l’Allemagne va rester le pays des Allemands, si la France va rester le pays des Français, si l’Italie va rester le pays des Italiens, » a déclaré le premier ministre Orbán, ajoutant que la bataille en cours l’oppose à « une alliance formée à Bruxelles contre la volonté des nations … constituée de bureaucrates européens et de l’empire de George Soros. »

Aujourd’hui, les intérêts de George Soros sont mieux représentés « à Bruxelles qu’à Washington D.C. ou à Tel-Aviv », a lâché Orbán, et affirmer l’existence d’un tel plan n’est pas une vaine absurdité conspirationniste. « Le plan de Soros existe. Il est articulé en quatre points », a-t-il dit : « il l’a rédigé lui-même, et c’est son empire qui l’a diffusé. »

Ce plan préconise « que chaque année, un million de migrants soient acheminés sur le territoire de l’UE. A leur arrivée, ils doivent recevoir l’équivalent en euros de 4.5 millions de forints [ndt. : près de 15 000€] » afin de maintenir « l’effet de succion. Cette somme est supérieure au revenu annuel moyen des Hongrois. » Le troisième point précise que ces migrants doivent être répartis entre les Etats membres, et le quatrième ajoute qu’une agence européenne doit vérifier le respect du plan par les Etats membres.

« Si l’Europe veut rester viable, elle doit reconquérir sa souveraineté sur l’empire de Soros », a-t-il encore déclaré, suggérant que cela devrait être le premier pas vers une solution à la crise de l’Union Européenne. Quant à la deuxième étape, elle devrait consister en une réforme de la Commission européenne, qui doit être dépolitisée et revenir à « la formule prescrite par les Traités Fondateur ». Les Etats-nations doivent protéger les frontières de l’Europe. « Une fois que cela sera fait, les migrants doivent être éconduits du territoire de l’UE. Cela peut sembler sévère, mais ceux qui sont entrés illégalement sur le territoire doivent être reconduits aux frontières », a affirmé le premier ministre hongrois. « Nous devons reconnaître que le continent européen ne peut pas rester dénué de toute protection. »

Selon le premier ministre hongrois, il existe un plan visant à livrer le territoire européen à une population cosmopolite à dominance musulmane. La réussite de ce plan exige que « la déchristianisation de l’Europe se poursuive », que sa gouvernance soit « bureaucratisée », et telle est, affirme-t-il, « la bataille que les pays enhyuropéens doivent aujourd’hui livrer. »

« Nous sommes l’obstacle à la réalisation du plan de Soros », a dit V. Orbán, ajoutant que, de ce fait, l’opposition la plus sérieuse qu’il aurait à affronter dans la perspective de ces élections ne serait pas celle des partis de l’opposition hongroise. « Nous allons en tout premier lieu devoir nous mesurer à des puissances externes : le réseau Soros, les eurocrates de Bruxelles et leurs médias », a-t-il déclaré, ajoutant qu’on connaît bien leurs tactiques : chantage financier et dénigrement journalistique, allant souvent jusqu’à l’insulte.

L’enjeu est de taille, non seulement sur le front national, mais aussi au niveau européen. « Il y a vingt-sept ans, nous pensions que notre avenir est l’Europe », a déclaré le Premier Ministre, se souvenant de l’état d’esprit qui était le sien à l’époque de la première édition de cette université d’été. « Actuellement, nous sommes l’avenir de l’Europe. »

Orban affirme, textuellement, que l’Union Européenne n’est que l’instrument de l’empire de l’oligarque George Soros. Et que cet empire a ourdi un complot contre la race blanche.

Ni plus ni moins.

En substance, voici la pensée d’Orban résumée :

Dans le même temps, Soros a accueilli Netanyahu et a dénoncé l’antisémitisme hongrois durant la guerre.

C’est vraiment du billard à quinze bandes.

Il semble que Soros soit relativement indifférent au sort de l’état juif au point de soutenir des groupes islamistes là-bas. Peut-être veut-il régler un compte personnel avec Netanyahu, impossible à dire. Mais Bibi est visiblement très à l’aise avec l’antisémite le plus radical d’Europe.