La rédaction
Sans Concession
20 décembre 2023
Commander le livre de Vincent Reynouard « Oradour, le cri des victimes« , fruit de 30 ans de recherches
Plus de 13 millions d’euros seront investis pour repenser Centre de la Mémoire d’Oradour pour « construire une Mémoire infaillible » « dans le cadre d’une démarche historique rigoureuse« , afin de transformer ce centre en « un rempart définitif à toute tentative de révisionnisme« .
Vincent Reynouard nous communique quelques-unes de ses réflexions quant à ce projet.
Construire « une mémoire infaillible » « dans une démarche de rigueur historique »
Un article publié le 15 novembre dernier par Le Populaire du Centre nous apprend que le Centre de la Mémoire d’Oradour-sur-Glane sera « repensé »: « dans une démarche de rigueur historique », une « nouvelle scénographie » sera établie, avec pour objectif « la construction d’une mémoire infaillible » (1). C’est avouer qu’à ce jour, la mémoire comporte des failles dues à un manque de rigueur historique. L’aveu est de taille. Heureusement, on nous promet les corrections nécessaires.
Sachant que le Centre de la Mémoire (CMO) repensé devrait ouvrir ses portes en 2026, je ne puis encore rien dire de définitif. Toutefois, les informations données dans l’article permettent certains commentaires. Ainsi apprend-on que le « nouveau parcours offert au visiteur sera découpé en trois séquences (2)».
1: Présenter le quotidien d’Oradour, paisible village… de résistants?
« La première présentera le quotidien du village d’Oradour pendant la guerre et l’occupation. Ce premier espace sera conçu comme un album de famille ponctué de scènes de vie (3). » Le spectateur y verra sans doute ce que montrent les albums de famille de cette époque: mariages, communions, baptêmes, repas en commun, vacances, rentrées scolaires, photos de classe, fêtes de village, etc.
La Comet escape Line
Toutefois, ces albums ne dévoilent jamais les activités clandestines menées par certains. Or, nous savons désormais qu’Oradour était une étape dans un réseau d’évasion — appelé la Comet Escape Line — de pilotes alliés tombés en France. Grâce à la complicité du curé, certains fugitifs étaient cachés dans la sacristie de l’église (4).
Le village abritait en outre un maquis suffisamment organisé, équipé et armé pour fabriquer des faux papiers et résister à des soldats ennemis qui surgiraient (5). Ces renseignements, occultés pendant plus d’un demi-siècle, n’émanent pas de Waffen SS, mais de Len Cotton, ancien pilote de la Royal Air Force qui fut caché à Oradour, et de Mathieu Borie, habitant d’Oradour qui fut lui-même impliqué dans la Résistance.
Mathieu Borie, « Maison de Messieurs et Madame Dupic Jean, responsable de la Résistance à Oradour-sur-Glane ».
(photographie, s. d., Oradour-sur-Glane (tiré du cahier de Mathieu Borie, coll. privée de la famille Borie), tiré de Oradour-sur-Glane : Le récit d’un survivant de Michel Baury éd. (Toulouse : Privat, 2018), p. 87.)
Le carnet de Mathieu Borie
Le carnet de ce dernier comporte des photos intéressantes. Entre autres, une photo du logis de Jean Dupic, « responsable de la Résistance à Oradour-sur-Glane (6)», et une autre de la maison où Mathieu Borie retrouvait des volontaires pour le maquis et des réfractaires au STO « pour lesquels [il] fabriquai[t] des faux papiers d’identité et à qui [il] distribuai[t] des journaux clandestins, des tracts…(7)». Le 10 juin tragique, ayant entendu les coups de feu alors que les Waffen SS venaient d’investir le village, Mathieu Borie pensa: « Quelques-uns qui ne veulent pas suivre et engagent le combat (8). »
Mathieu Borie, « Voilà la maison d’où je suis parti le samedi matin, maison où je dormais, parfois, et où je donnais rendez-vous aux volontaires pour rejoindre le maquis, aux réfractaires qui ne voulaient pas partir, pour lesquels je fabriquais de faux papiers d’identité et à qui je distribuais des journaux clandestins, des tracts… »
(Mathieu Borie, photographie, s. d. (tiré du cahier de Mathieu Borie, coll. privée de la famille Borie), tiré de Oradour-sur-Glane : Le récit d’un survivant de Michel Baury éd. (Toulouse : Privat, 2018), p. 30.)
Ces photos et cette page essentielles du carnet de Mathieu Borie figureront-elles, accompagnées des légendes nécessaires, dans l’album de famille du CMO repensé? Par souci pour la « démarche de rigueur historique », on est en droit de l’espérer. Quant à moi, je tiens à la disposition des concepteurs du CMO le fax dans lequel Len Coton décrit son séjour à Oradour, fin 1942. Ces documents essentiels contribueront à combler les failles de la mémoire.
Extrait du Populaire du Centre. Copie en possession de l’auteur.
Cet article du Populaire du Centre m’a permis de retrouver Len Cotton, aviateur de la Royal Air Force caché à Oradour par la Résistance.
2: Présenter la tragédie du 10 juin… à quelques détails près?
L’auteur de l’article poursuit: « La deuxième séquence, primordiale, sera factuelle, consacrée exclusivement au massacre du 10 juin 1944 (9). » Le visiteur pourra y voir des photos prises peu après la tragédie (ruines et sauveteurs au travail), ainsi que des objets retrouvés dans le village.
C’est certes utile, mais sans les explications nécessaires, ces éléments ne permettront pas de reconstituer les faits. Ils ne serviront qu’à susciter l’émotion. Une balance rouillée, la carcasse d’un landau, une poupée incomplète, un cadavre carbonisé ou déchiqueté, tout cela atteste une tragédie bouleversante, mais sans rien dire de ses causes ni de ses circonstances.
L’exemple des cloches
En voici un exemple. Depuis 1945, les cloches partiellement fondues de l’église sont exposées. Les visiteurs croient y voir la preuve que les Waffen SS ont incendié le lieu saint, brûlant les corps des femmes et des enfants qu’ils avaient d’abord tenté de tuer à l’aide d’une caisse fumigène, puis qu’ils avaient mitraillés jusqu’à épuisement de leurs munitions (10).
Les restes des deux cloches de l’église d’Oradour-sur-Glane.
Outre une masse informe de bronze fondu, un marteau et un élément de fixation, on constate la présence de deux fragments intacts dont les bords sont doux.
(Vincent Reynouard, photographie, 1996, fonds d’archives de l’auteur)
Toutefois, observés avec attention, les restes des deux cloches infirment ce récit. En revanche, ils attestent qu’une explosion puissante souffla le clocher, provoquant le drame dans la nef où se trouvait la majorité des femmes et des enfants (11). Cependant, pour le comprendre, quelques connaissances techniques sont nécessaires, qu’il faut expliquer aux visiteurs. Sans ces explications, le public sera trompé. Les trouvera-t-on au CMO repensé?
Les constats des sauveteurs
L’exposition fut si soudaine et si inattendue que de nombreuses victimes n’eurent pas le temps d’esquisser un geste. D’où ce témoin qui, venu à l’église le lendemain du drame, souligna: « Il ne semble pas que les femmes et les enfants aient subi le même sort [que les hommes qui ont été mitraillés puis brûlés], puisque l’on a retrouvé dans l’église des corps que la mort a surpris dans une attitude normale (12). »
Ce constat est confirmé par le commandant Briand qui dirigeait les équipes de secouristes: « Dans l’église en partie détruite […] Ce sont les restes des femmes et des enfants surpris par la mort et brûlés sur place (13). » Ces deux témoignages, essentiels pour comprendre les causes véritables de la tragédie, seront-ils offerts à l’attention des visiteurs? Sachant qu’au CMO repensé, « des témoignages des secouristes » seront produits « en diffusion sonore (14)», la réponse devrait être positive.
Et comment présentera-t-on le témoignage de Mme Rouffanche?
Toutefois, j’en doute, car il faudrait alors admettre que le récit de la femme présentée comme l’unique rescapée de l’église, Marguerite Rouffanche, est faux. En effet, le 30 novembre 1944, elle raconta: « le feu fut communiqué à l’engin (15) dans laquelle une forte exposition se produisit et d’où une épaisse fumée noire et suffocante se dégagea. Les femmes et les enfants à demi asphyxiés et hurlant d’épouvante affluèrent vers la partie de l’église où l’air était encore respirable (16). »
Or, si l’explosion avait été suffisamment forte pour souffler le clocher et faire fondre à 80% les cloches, l’onde de choc aurait été telle qu’elle aurait assommé ou tué la quasi-totalité des femmes et des enfants. Pourtant, jamais Mme Rouffanche ne parla d’une telle onde de choc, ni de gaz enflammés, ni d’objets violemment projetés, ni de corps renversés.
Variation sur la caisse
Il faut dire que la rescapée n’a cessé de varier dans ses déclarations.
Fin juin 1944, elle déclara à Pierre Poitevin que la caisse n’avait pas explosé: « Mme Rouffanche m’indique les proportions de l’engin qui cracha ses fumées noires, asphyxiantes: “C’était une caisse du volume et de la hauteur de ma table de nuit. Personne ne voulut s’en approcher, mais elle n’explosa pas.” (17)»
Le 16 novembre, elle prétendit que l’engin avait été le siège d’une « petite détonation (18) » .
Deux semaines plus tard, enfin, elle parla d’une « forte explosion (19)» (20).
2bis: Présenter la chronologie… mais laquelle?
On nous annonce qu’au CMO repensé, « le récit du massacre, depuis sa planification par les nazis jusqu’à l’arrivée des premiers secours, sera déroulé par une bande dessinée murale relatant les événements tels qu’ils ont été reconstitués par le travail des enquêteurs (21)».
Pour la prétendue « caisse », les scénaristes auront le choix. Pas d’explosion, une petite explosion ou une forte explosion: ils auront toujours l’un des récits de Mme Rouffanche à leur disposition.
Les spectateurs n’y verront que du feu (c’est le cas de le dire): ils ignoreront que la tragédie fut provoquée par l’explosion inopinée d’un dépôt clandestin de munitions aménagé sous les combles de l’église par la Résistance locale (22). On leur racontera que les Waffen SS ivres de sang ont mitraillé les femmes et les enfants avant d’incendier l’église pour la transformer en gigantesque four crématoire.
Mais alors, comment la bande dessinée expliquera-t-elle la conservation miraculeuse du confessionnal en bois? Comment justifiera-t-elle que les cloches ont partiellement fondu? Comment élucidera-t-elle le fait que les corps des femmes et des enfants n’étaient pas carbonisés, mais déchiquetés?
Pardonnez mon insistance, mais pour Mme Rouffanche…?
Ce n’est pas tout. Comment les scénaristes montreront-ils Mme Rouffanche qui escalade le mur du chœur de l’église pour atteindre le vitrail central? Comment expliqueront-ils son saut incroyable, d’une hauteur de quatre mètres, sur un plan incliné, sans parapet au bas pour interrompre sa chute?
Un objet qui n’existe pas
Pour justifier qu’elle avait pu atteindre le vitrail, dans son témoignage du 30 novembre 1944, Mme Rouffanche prétendait avoir utilisé « un escabeau qui sert à allumer les cierges », et qu’elle aurait trouvé derrière le maître-autel. Toutefois, il est très improbable qu’un tel objet se soit trouvé là, car, pour allumer les cierges d’un autel, on utilise un allumoir, sorte de longue perche au bout de laquelle est fixée une mèche enduite de cire (d’ailleurs, généralement, on fixe aussi au bout de ladite perche un cône creux, afin que l’allumoir puisse également faire office d’éteignoir: du coup, pas besoin d’escabeau non plus pour éteindre les cierges) (23).
Un saut irréalisable
Quant à son saut incroyable, jamais elle n’a expliqué comment elle avait pu non seulement arriver sur le plan incliné sans s’occasionner une blessure aux jambes (je pense aux chevilles notamment), mais aussi interrompre sa chute en bas du plan incliné malgré l’absence de parapet.
Pour tenter de donner un semblant de crédibilité à ce récit, en 2007, les gardiens de la Mémoire triturèrent le témoignage de la rescapée et alléguèrent qu’un buisson haut de quatre mètres, situé sur le plan incliné, avait amorti et interrompu sa chute, la laissant évanouie. Or, les photos prises peu après la tragédie démentent l’existence de ce buisson. Par ailleurs, jamais Mme Rouffanche ne l’avait évoqué, tout comme jamais elle ne prétendit s’être évanouie sous le vitrail (24).
Photographie prise peu après le drame, montrant le vitrail par lequel aurait sauté Mme Rouffanche.
Aucun buisson n’est visible, qui aurait pu amortir et interrompre la chute de la fugitive prétendue.
(photographie, s. d., Oradour-sur-Glane (tiré du cahier de Mathieu Borie, coll. privée de la famille Borie), tiré de Oradour-sur-Glane : Le récit d’un survivant de Michel Baury éd. (Toulouse : Privat, 2018), p. 80.)
Comment donc les auteurs de la bande dessinée décrieront-ils la fuite de Mme Rouffanche? J’attends avec curiosité de lire leur œuvre. Il est vrai qu’une bande dessinée ne montre pas toute l’action: les images en illustrent quelques instants seulement. Cela facilite le gommage des difficultés matérielles. Le choix de la bande dessinée ne me paraît donc pas innocent.
3: Présenter le procès de Bordeaux… sans s’arrêter aux compromis de couloir?
L’article précise: « La troisième séquence sera, quant à elle, exclusivement consacrée aux enquêtes et aux procès de Bordeaux et de Nuremberg, avec photos, récits, archives…(25)» L’objectif sera de faire croire que la tragédie d’Oradour fut jugée minutieusement, les coupables ayant avoué leurs crimes. Toutefois, dans mon ouvrage, j’ai démontré qu’il n’en est rien.
Le procès des Waffen SS venus à Oradour, organisé début 1953 à Bordeaux, fut un simulacre de justice: en échange de leur docilité qui consistait à ne pas remettre en cause le récit officiel tout en minimisant les responsabilités personnelles, les accusés se virent infliger des peines clémentes et furent vite relâchés (26).
« Un combat universel pour la vérité »
L’article conclut: « le CMO doit avant tout délivrer un message précis et sans ambiguïté, une forme de combat universel pour la vérité et contre l’oubli (27). » Un combat universel pour la vérité: voilà un bien noble objectif. Les gardiens de la Mémoire en seront-ils à la hauteur?
La fin des combats sans adversaire ?
Tout d’abord, permettez-moi de rappeler une évidence: pour qu’il y ait combat, l’adversaire doit être présent. Dès lors, un débat loyal, face à face, doit être organisé.
Je propose cette confrontation depuis 1997, date de la parution de mon premier livre sur Oradour, mais mes contradicteurs l’ont toujours refusée. À la place, ils en ont appelé aux autorités et à la justice pour tenter de me bâillonner (28). Accepteront-ils enfin de débattre loyalement?
La fin de la mémoire sélective ?
J’ajoute que, pour avoir une portée universelle, un combat pour la mémoire ne doit pas être sélectif: toutes les stratégies meurtrières qui touchaient des femmes et des enfants doivent être dénoncées.
Or, jusqu’à présent, la municipalité d’Oradour n’a pas proposé d’honorer le souvenir des victimes françaises des bombardements alliés meurtriers. En outre, je n’ai jamais vu une délégation d’Oradour déposer une gerbe de fleurs à Dresde ou à Hiroshima. Cela changera-t-il désormais?
Dessin de Hideo Kimura, survivant du bombardement atomique de Hiroshima, représentant ses camarades de classe brûlés et hurlants. Certains sont coincés sous de lourdes portes et sous des maisons. D’autres sont dans la rivière, s’accrochant aux pierres de la berge (Hiroshima Peace Memorial Museum).
La fin des enquêtes à sens unique?
Enfin, s’il s’agit de promouvoir la vérité par l’enquête — l’article affirme que le CMO sera « recentré […] sur la notion d’enquête29» — alors les gardiens de la Mémoire devront me convier à participer au projet de modification du mémorial. Toutefois, je constate qu’ils n’ont pas dénoncé l’extension, en 2017, de la loi antirévisionniste aux crimes de guerre jugés par un tribunal français ou international. Cet élargissement permet aux autorités françaises de me poursuivre — je dirais même: de me pourchasser — pour mes travaux sur Oradour. Les gardiens de la Mémoire me soutiendront-ils au nom du libre débat qui permet d’approcher la vérité?
Si la réponse à ces trois questions est négative, alors la promesse d’un « combat universel pour la vérité » se révélera hypocrite.
Mes travaux sur Oradour valent 13.500.000 €
Peut-être m’objectera-t-on que mes travaux sont sans aucune valeur. Je répondrai en citant l’article du Populaire du Centre: « le nouveau Centre de la mémoire d’Oradour-sur-Glane sera donc pensé comme un rempart définitif à toute tentative de révisionnisme30. » Coût du projet: 13,5 millions d’euros. 13,5 millions d’euros pour tenter de contrer mon travail! Il est donc loin d’être sans valeur.
Hélas pour les gardiens de la Mémoire, la vérité n’est pas une affaire de millions. 25 ans d’enquête m’ont coûté mille fois moins. En revanche, la propagande nécessite des fonds importants. Le 26 avril 2022, j’ai écrit: « Bénéficiant de nombreux moyens, [les gardiens de la Mémoire] développent encore et encore leur propagande mémorielle, mais intellectuellement, ils ont déjà perdu31. » Ce jugement conserve toute son actualité.
- Florence Clavaud-Parant, « Le Centre de la mémoire d’Oradour-sur-Glane sera repensé comme un rempart à toute tentative de révisionnisme », Le Populaire du Centre, consulté le 16.XI.2023. https://www.lepopulaire.fr/limoges-87000/actualites/le-centre-de-la-memoire-d-oradour-sera-repense-comme-un-rempart-a-toute-tentative-de-revisionnisme_14403997/ ↩︎
- Clavaud-Parant, « Le Centre ». ↩︎
- Clavaud-Parant, « Le Centre ». ↩︎
- Vincent Reynouard, Oradour-sur-Glane: le cri des victimes (Londres: Sans Concession, 2022), p. 14-16. ↩︎
- Reynouard, Oradour: le cri, p. 189-193. ↩︎
- Mathieu Borie, « Récit inédit de Mathieu Borie sur le massacre d’Oradour-sur-Glane le 10 juin 1944 », dans Oradour-sur-Glane: le récit d’un survivant, Michel Baury, éd. (Toulouse: Privat, 2018), p. 87. ↩︎
- Borie, « Récit inédit », p. 30. ↩︎
- Borie, « Récit inédit », p. 52. ↩︎
- Clavaud-Parant, « Le Centre ». ↩︎
- « Massacre », Histoire, Association nationale des familles des martyrs d’Oradour-sur-Glane, consulté le 16.XI.2023. https://anfmog.fr/histoire-massacre.html. ↩︎
- Reynouard, Oradour: le cri, p. 282-295 ↩︎
- Jean Pallier, «Extraits du rapport de M. Pallier sur le drame du 10 juin 1944″, 23.VI.1944, extrait du dossier de jugement 1/4809, 2/4810 en date du 13.II.1953 du tribunal militaire permanent de Bordeaux, p. 6. Reproduit par Vincent Reynouard, Oradour-sur-Glane: le cri des victimes (Londres: Sans Concession, 2022), annexe 24, p. 435. ↩︎
- Briand, G., «La catastrophe d’Oradour-sur-Glane, par le commandant G. Briand des Équipes d’urgence de la Croix-Rouge », annexe de Dans l’enfer d’Oradour: le plus monstrueux crime de la guerre, Pierre Poitevin (Limoges: Société anonyme des Journaux et Publications du Centre, 1944), p. 198. ↩︎
- Clavaud-Parant, « Le Centre ». ↩︎
- Il s’agit de la « caisse » prétendument apportée par les Waffen SS dans l’église (N.D.A.). ↩︎
- Marguerite Rouffanche, « Témoignage recueilli par M. Guy Pauchou, Sous-Préfet de Rochechouart » 30.XI.1944, cité dans Crimes ennemis en France: Oradour-sur-Glane, Archives du Service de recherche des crimes de guerre ennemis (s. l.: Office français d’édition, 1945), p. 49-50. ↩︎
- Pierre Poitevin, Dans l’enfer d’Oradour: le plus monstrueux crime de la guerre (Limoges: Société des Journaux et Publications du Centre, 1944), p. 92. ↩︎
- Marguerite Rouffanche, « Procès-verbal d’audition dressé par le commissaire de police Pierre Arnet », 16.XI.1944, Archives de la Justice militaire, carton 549, liasse V, cote 30, cité par Jean-Jacques Fouché, Oradour (Paris: Liana Levi, 2001), p. 146. ↩︎
- Rouffanche, « Témoignage », 30.XI.1944, p. 49. ↩︎
- Pour une analyse des témoignages de Mme Rouffanche, voyez Reynouard, Oradour: le cri, p. 231-245. ↩︎
- Clavaud-Parant, « Le Centre ». ↩︎
- Reynouard, Oradour: le cri, p. 321-330. ↩︎
- Reynouard, Oradour: le cri, p. 358-360. ↩︎
- Reynouard, Oradour: le cri, p. 363-365. ↩︎
- Clavaud-Parant, « Le Centre ». ↩︎
- Sur le procès de Bordeaux, voyez Reynouard, Oradour: le cri, p. 381-399. ↩︎
- Clavaud-Parant, « Le Centre ». ↩︎
- Sur l’action des gardiens de la Mémoire contre moi, voyez Reynouard, Oradour: le cri, p. 19-47. ↩︎
- Clavaud-Parant, « Le Centre ». ↩︎
- Clavaud-Parant, « Le Centre ». ↩︎
- Reynouard, Oradour: le cri, p. 12. ↩︎
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