Capitaine Harlock
Démocratie Participative
13 septembre 2017
La seule chose qui se dresse entre un bloc révolutionnaire blanc et le régime se nomme, très exactement, le Front National.
Europe 1 :
Marine 2022. Certains frontistes y travaillent déjà. Des fidèles de la présidente du FN, qui a fait sa rentrée politique samedi dernier, manœuvrent en effet déjà en coulisses pour acter de facto sa candidature à la prochaine élection présidentielle, selon les informations d’Europe 1. Cela passe par une modification des statuts du parti.
Le problème : un congrès tous les trois ans. Avec dans leur viseur une règle qu’ils voient d’un très mauvais œil, et qui prévoit que le parti organise un congrès tous les trois ans. Le prochain étant prévu en mars 2018, cela entraînerait mécaniquement la tenue d’un congrès en 2021, soit un avant l’élection présidentielle. Les proches de Marine Le Pen craignent déjà une guerre des chefs, une bataille potentiellement sanglante. Il y a donc urgence, pour eux, à changer cette règle, et faire en sorte que les Congrès se tiennent tous les cinq ans par exemple.
Le risque : « une course à l’échalote idiote et stupide ». S’ils arrivent à imposer cela cet hiver aux adhérents, bingo ! Marine Le Pen pourra à nouveau participer à l’élection suprême. A la manœuvre : Jérôme Rivière, porte-parole du FN lors des législatives. « On a la chance d’avoir une dirigeante qui a l’expérience et la capacité d’être président de la République », explique ce transfuge de feu l’UMP. « Un congrès un an avant la présidentielle, c’est une primaire déguisée et je ne souhaite pas, pour notre parti, vivre la course à l’échalote idiote et stupide qui conduit à un échec. »
Que les choses soient absolument claires : nous allons subir ce stalinisme vaginocratique pendant les 20 prochaines années. Marine Le Pen n’ira nulle part. Cette ratée a besoin d’être aimée, adulée, considérée. Elle a aussi besoin des larges sommes d’argent que la machine à fric FN fournit.
La destruction de Marine Le Pen est un préalable non-négociable à toute action politique ultérieure, précisément parce qu’elle est le plus puissant atout de l’ennemi qui existe à ce stade.
Non. Tout simplement, non.