Nouvelle-Zélande : le confinement décrété après 4 cas de Covid19, les élections en passe d’être suspendues

Captain Harlock
Démocratie Participative
12 août 2020

Vous ne pensiez tout de même pas que l’Etat-Parti allait restaurer les libertés individuelles.

France 24 :

La Nouvelle-Zélande a annoncé, mardi, le reconfinement d’Auckland, la plus grande ville du pays, après la détection de quatre cas de contamination au Covid-19, les premiers depuis 102 jours.

La Nouvelle-Zélande a-t-elle crié victoire trop vite ? La Première ministre néo-zélandaise, Jacinda Ardern, a ordonné, mardi 11 août, le reconfinement de la plus grande ville de son pays, Auckland, après l’apparition pour la première fois depuis 102 jours de cas de Covid-19 transmis localement.

La cheffe du gouvernement, dont l’efficace politique de lutte contre le Covid-19 a été louée dans le monde entier, a annoncé que quatre cas de cette maladie avaient été recensés dans une famille vivant à Auckland et que l’origine de cette contamination demeurait inconnue.

« Après 102 jours, nous avons nos premiers cas de Covid-19 enregistrés en dehors des installations destinées au placement à l’isolement ou en quarantaine gérée (…), alors que nous avons tous travaillé incroyablement dur pour empêcher ce scénario », a déclaré la cheffe du gouvernement. « Nous avons également planifié et préparé ce scénario », a-t-elle cependant assuré.

À partir de mercredi, la ville d’Auckland sera reconfinée pendant au moins trois jours et certaines mesures de distanciation sociale seront réintroduites dans le reste du pays.

Lundi, le directeur général de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) Tedros Adhanom Ghebreyesus avait salué plusieurs pays, dont la Nouvelle-Zélande, pour avoir réussi à « éradiquer le virus rapidement ». La Nouvelle-Zélande, qui a enregistré 22 décès sur une population de cinq millions d’habitants, n’avait pas eu de cas de transmission à l’intérieur de son territoire depuis le 1er mai.

En conséquence, les Néo-Zélandais avaient renoué avec un mode de vie presque normal, sans aucune mesure de distanciation sociale, et le public avait à nouveau été autorisé à assister aux événements sportifs et culturels. Cependant, les autorités sanitaires n’ont cessé de mettre en garde la population contre un risque de deuxième vague de contaminations « inévitable ».

Tous les téléphones portables en Nouvelle-Zélande ont reçu un message d’alerte, avertissant : « si vous êtes à Auckland, RESTEZ CHEZ VOUS (…) et SAUVEZ DES VIES ». Jacinda Ardern a assuré comprendre la déception de ses compatriotes qui croyaient le virus éradiqué après les sept semaines de confinement strict dans son pays en mars-avril.

« C’était peut-être tentant de croire que la Nouvelle-Zélande était sortie d’affaire, je vous demande de ne pas vous sentir démoralisé ou découragé », a-t-elle déclaré, soulignant que « parmi tous les pays du monde, la Nouvelle-Zélande était celui qui avait tenu le plus longtemps sans résurgence » du virus.

L’annonce de la Première ministre a déclenché des achats de panique dans les supermarchés et la Première ministre s’est attachée à rassurer les consommateurs, leur disant : « ce n’est pas la peine, il y a tout ce qu’il faut ».

Les médias juifs ont canonisé le cheval qui sert de premier ministre à la Nouvelle-Zélande pour trois raisons : il a un vagin, il est de gauche et il s’est converti à l’islam pour lutter contre la présence blanche dans les pays blancs après l’incident de Christchurch lors duquel le touriste australien Brenton Tarrant a eu un différend avec un groupe d’extrémistes musulmans affiliés au djihadisme international et impliqués dans la tuerie de Charlie Hebdo.

Avec la pandémie imaginaire, les médias ont carrément divinisé cette bourrique.

A un point tel que la Nouvelle-Zélande était encore citée en modèle il y a tout juste 24 heures.

Moins d’un jour et 4 cas allégués plus tard, Ardern déclare subitement l’état d’urgence sanitaire et entame le processus de suspension des élections prévues en septembre.

Du moins, le temps de procéder à quelques modifications en profondeur.

The Conversation :

Ainsi, si le COVID-19 rend trop dangereux le fait que des personnes se rendent dans les bureaux de vote, l’élection peut être reportée jusqu’à ce qu’elle soit sûre. La loi électorale permet désormais au directeur général des élections de mettre en place des « processus de vote alternatifs » qui permettraient de télécharger les bulletins de vote par voie électronique, comme cela peut être fait pour les électeurs étrangers.

Ou encore, des isoloirs mobiles pourraient être autorisés pour permettre aux personnes qui s’isolent elles-mêmes de voter plutôt que de les obliger à se rendre dans des écoles ou des supermarchés.

La question de savoir s’il faut ou non changer le jour du scrutin face à la menace du COVID-19 est en fin de compte une question qui met en balance les risques potentiels pour la santé, les considérations pratiques et les calculs politiques.

Elle fera sans doute l’objet de vives discussions dans les prochains jours. Mais en ce qui concerne la manière dont cela peut être fait, le mécanisme juridique est raisonnablement clair.

La gauche globaliste est en passe d’adopter le modèle léniniste-staliniste.

Nous avons résolument basculé dans la dystopie orwellienne 1984. En un jour, l’Etat-Parti passe de la glorification du déconfinement progressiste au bouclage sanitaire intégral.

Il est probable qu’il n’y ait plus jamais d’élections « libres » pour éviter des « accidents ». Elles seront remplacées par des élections électroniques dont personne ne pourra jamais vérifier la validité.

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