Leutnant
Démocratie Participative
30 juin 2022
Caen, Afghanistan
Pour la justice française, le féminisme s’arrête là où commence l’islam.
Actu.fr :
Au cours de l’été 2021, un individu s’introduit à quatre reprises dans le même appartement, rue Caponière à Caen (Calvados). Mardi 28 juin 2022, le tribunal correctionnel l’a jugé pour ces faits.
Najib*, un ressortissant afghan âgé de 26 ans, a été extrait de la maison d’arrêt de Caen où il est en détention provisoire depuis octobre 2021, pour y répondre de trois agressions sexuelles et d’un vol, commis entre juillet et septembre 2021.
Les trois plaignantes sont des jeunes femmes qui vivent en colocation dans un appartement caennais. À des dates différentes, en juillet et août 2021, chacune d’entre elle a été réveillée en pleine nuit par un homme allongé auprès d’elle.
L’une s’était retrouvée fermement tenue par les poignets, et toutes ont subi des attouchements sur la poitrine, les fesses… À chaque fois, face à leur réaction, l’individu avait pris la fuite. Il était toutefois revenu plus tard, pour voler des bracelets et la somme de 400 euros.
Même si les scènes se sont déroulées dans la pénombre, les jeunes femmes décrivent le même individu, la même corpulence, la même coiffure. Comment s’est-il introduit dans l’appartement ? La première fois en brisant une vitre, les fois suivantes avec la clé qu’il a dérobée au passage.
L’enquête va amener à Najib, en possession des bracelets et de l’argent volé, mais celui-ci ne reconnaît pas les atteintes sexuelles. Depuis son arrivée en France en 2017, l’homme est en situation irrégulière en raison de son casier judiciaire qui comporte des mentions pour des vols et des escroqueries… Il aurait fui les talibans à la suite de l’enlèvement et de l’assassinat de son père qui aurait travaillé pour la Croix-rouge américaine. « La France, elle ne m’a pas aidé, madame la présidente ! », lance-t-il à l’audience.
Najib a été abandonné par les Français ! C’est de leur faute !
Il ne souhaite qu’une chose : enrichir la société française, mais le racisme systémique l’en empêche !
Même si les plaignantes ne reconnaissent pas formellement l’individu présent dans leur lit, en raison de la pénombre et du port d’un masque, sa culpabilité ne fait aucun doute pour le procureur Jean-Michel Rotaru. « C’est bien lui qui était en possession des objets volés sur les lieux et les trois victimes décrivent un homme qui lui ressemble énormément », observe-t-il au moment de requérir une peine de quatre ans de prison ferme. Le bornage de son téléphone portable constitue un autre élément à charge contre lui.
Najib écope de 2 ans de prison ferme et est maintenu en détention. À sa sortie de prison, il sera interdit de territoire français durant 10 ans. S’il s’avérait qu’il demeure en France, un suivi socio-judicaire est ordonné pour une période de trois ans, avec obligation de soins psychologiques et en addictologie (alcool, stupéfiants). S’il ne respecte pas ces obligations, il devra purger un an de prison supplémentaire. Il devra verser 1 500 euros à chacune des trois victimes pour leur préjudice moral, ainsi que 1 600 euros de frais d’avocats. Enfin, l’homme est inscrit au FIJAIS, le fichier des auteurs d’infractions sexuelles.
La France n’expulse aucun traducteur vers l’Afghanistan parce que le viol islamique c’est nos valeurs.
De nombreux Afghans – défenseurs des droits, artistes, journalistes, militants – sont aujourd’hui menacés en raison de leur engagement. Nous les aiderons car c’est l’honneur de la France d’être aux côtés de celles et ceux qui partagent nos valeurs.
— Emmanuel Macron (@EmmanuelMacron) August 16, 2021
Près de 200 Afghans qui ont travaillé pour la France ou qui sont menacés viennent d’être évacués de Kaboul. Ainsi que des Français et des ressortissants étrangers. À nos armées, policiers et équipes diplomatiques qui organisent ces opérations sensibles, merci. On continue. pic.twitter.com/xHSreTLOLI
— Emmanuel Macron (@EmmanuelMacron) August 18, 2021