Capitaine Harlock
Démocratie Participative
23 octobre 2017
Les termes « expulsion », « immigrés », « clandestins » ne figurent étrangement pas l’article.
Le 21 septembre dernier, un ressortissant kurde, recherché comme étant à la tête d’un réseau de passeurs nouvellement formé au Puythouck, tirait sur la police aux frontières, qui cherchait à l’interpeller dans les bois grand-synthois. Les policiers avaient dû répliquer, faisant feu à six reprises.
Le suspect avait réussi à prendre la fuite. En plus de l’aide au séjour irrégulier en bande organisée, l’enquête le visant s’était alourdie d’une tentative de meurtre sur personnes dépositaires de l’autorité publique. Depuis, l’homme est introuvable.
Mais les investigations le concernant ont révélé des faits de viols sur au moins trois migrants mineurs, un pistolet sur la tempe. Le suspect est bien connu de la justice dunkerquoise, déjà incarcéré à la maison d’arrêt de Dunkerque pour ses activités de passeur. Une détention qui avait posé de gros problèmes de discipline aux surveillants pénitentiaires. Son profil psychologique est inquiétant. Lui-même, à la barre du tribunal, s’était défini comme un « psychopathe » ultra-violent, déjà interné au Kurdistan, exhibant ses multiples cicatrices lui barrant tout le corps. Il avait laissé entendre qu’il ne craignait pas vraiment la justice française.
S’il est toujours recherché pour viols aggravés, tentative de meurtre et aide au séjour irrégulier, sept ressortissants kurdes que la justice soupçonne d’être ses hommes de main dans ses activités de passeur, ont été appréhendés en début de semaine par la police aux frontières chargée de l’enquête.
Ils ont été présentés ce vendredi au parquet et mis en examen dans la soirée par un juge d’instruction. Le parquet a requis leur détention provisoire. En raison de l’heure tardive des présentations devant la justice, les résultats sur les demandes de détention ne nous sont pas parvenus ce vendredi dans la soirée.
Les clandestins sont désormais des « ressortissants ».