Noël sur TV Libertés : un homme blanc sur sept invités

La rédaction
Démocratie Participative
29 décembre 2023

 

Je suis tombé rétrospectivement là-dessus.

C’était l’émission de Noël de TV Libertés, Bistro en libertés.

Je précise que cette chaîne est une chaîne d’extrême-droite, fondée par des gens issus du mouvement racialiste et néo-païen dit « identitaire ».

Ce n’est pas évident à la vue des invités de Noël.

Les Blancs sont minoritaires, puisqu’ils ne sont que 3 sur 7 invités. Et si on compte les hommes blancs, il n’y en a qu’un, le présentateur Morillot. Il y a même deux fois plus de juifs que de Blancs (Attal, Borowski) et autant de maghrébins (Aldo Stérone).

Il y a aussi deux fois plus de femmes blanches, encore que Palomba soit très foncée. Elle est également tatouée – le red flag ultime.

Au plan purement numérique donc, même les femmes noires sont autant représentées que l’homme blanc, avec la Kamnga dont, apparemment, cette chaîne apprécie le caractère enjoué et qui la qualifie de « révoltée ».

J’avoue ne pas savoir en quoi une négresse d’Afrique serait fondée à se sentir « révoltée », le cul assis en Europe. Goldnadel s’était mis en tête d’en faire le point de départ d’un régiment de tirailleurs sénégalais médiatiques. Onfray avait adoré le concept.

Je ne sais pas exactement qui gère cette émission, ni même la chaîne, mais cette mosaïque multiraciale n’a rien à envier à n’importe quelle émission juive ordinaire de la TNT.

En fait, je ne comprends pas le but recherché.

Ce que je sais, c’est qu’être le seul homme blanc à une soirée de Noël me donnerait l’impression d’attendre dans l’antichambre de l’Enfer.

Il y a des fans, mais je n’aimerais pas non plus passer Noël avec eux.

J’ai acquis une conviction très ferme : vivre dans ce cloaque racial qu’est Paris est létal. Aussi létal que de camper dans les bois de Tchernobyl.

Si je devais créer une chaîne de télévision, je la planterais à Gergovie ou quelque chose comme ça.

J’entends par là que la mettrais très loin des gens marron et des juifs.

Cela peut paraître anecdotique, mais c’est au contraire un fort révélateur du tropisme hexagonal. En ce sens, c’est effectivement de l’identitaire français. Ça tend mécaniquement à finir dans un bain où surnagent des juifs, des maghrébins et des nègres, en plus de quelques traînées blanches. Ce qui coagule tout ça, c’est une rage commune « contre le système ». Le système étant juif et multiracial, nous en venons à cette situation étrange où les conséquences ragent ensemble à propos des causes.

Au risque de dire des évidences, avoir un plateau grand-remplacé qui se plaint de l’immigration est, au mieux, complètement kafkaïen.

Après, on m’objectera que si l’on fait autre chose, c’est le public français qui part en courant, profondément décontenancé par l’absence de basanés, surtout de négresses et de juifs.

On me dira aussi qu’une chaîne YouTube sans métèques, effectivement racialiste, serait interdite par les juifs. C’est tout aussi vrai.

Il faut donc choisir entre la qualité et la quantité. Et même, entre la liberté et la visibilité.

Comme je ne comprendrais jamais qui peut s’abaisser à vouloir perdre une minute de sa respiration à parler avec un noir d’Afrique, je préfère de beaucoup la liberté. Du coup, ces gens devraient rebaptiser leur émission Bistro diversité.

Reste le projet d’une chaîne de télévision NS du 21ème siècle en langue française. Sans métèques, raciste, contresémite, révolutionnaire. Ample programme, s’il en est.

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