Nice : « Je suis musulman, je vais refaire un 14 juillet » explique l’OQTF Saïd qui a déjà brûlé un drapeau français

Leutnant
Démocratie Participative
21 décembre 2023

La loi immigration menace les Fronssais.

Nice Matin :

« Fils de p… de policier, quand je sortirai d’ici, je tuerai des femmes et des enfants. Si vous me libérez, je vais vous planter. Je vous ferai sortir les boyaux. » Cette salve de menaces a accueilli les policiers qui ont interpellé Saïd S., 35 ans, Comorien, le 7 novembre dernier à Nice. Ce jour-là, l’homme avait été contrôlé parce qu’il fumait un joint. Le prévenu s’était rebellé, insultant, menaçant, distribuant généreusement les coups de pied.

À la barre du tribunal correctionnel, mercredi, l’homme réfute certains termes. Il est poursuivi pour « apologie d’un acte de terrorisme, menaces de mort et outrage ». Selon les trois policiers, qui se sont constitués partie civile, le prévenu a également lancé: « Je suis musulman, je vais refaire un 14 juillet. » Faisant ainsi clairement référence à l’attentat du 14 juillet 2016 sur la Promenade des Anglais.

Un expert psychiatre a estimé que son discernement était altéré. « Je n’ai pas dit que j’allais faire un attentat comme le 14 juillet », dément Saïd S. depuis son box. Il apparaît complètement détaché, souriant. Comme absent. L’homme se trouve en situation irrégulière sur le territoire français, sous le coup d’une Obligation de quitter le territoire français (OQTF), depuis le 22 août, pour une durée de trois ans. En juillet 2023, il avait été interné pour avoir brûlé un drapeau français à Beausoleil. Il l’avait jeté contre le commissariat de la ville.

« C’est désagréable et grave, a estimé le procureur de la République dans ses réquisitions. Ses propos sont inquiétants. Il ne s’est pas arrêté aux propos qu’il a tenus. Il a craché, donné des coups de pied. » Le procureur a requis douze mois d’emprisonnement avec maintien en détention, révocation d’un sursis à hauteur de six mois, et interdiction de territoire français pour cinq ans.

Son avocate, Me Carla Starace, a plaidé un lourd passif psychiatrique et le fait qu’il n’a « aucune conscience de la nature des propos qu’il tient ». Elle a rappelé qu’il suit un traitement au Centre médico-psychologique Notre-Dame, avec une piqûre une fois par mois.

Saïd S. a finalement été condamné, par le tribunal présidé par Alain Chemama, à huit mois ferme, avec maintien en détention, interdiction de territoire national durant trois ans. Trois autres mois, d’un sursis datant du 18 octobre 2023, ont été révoqués. Un policier s’est vu attribuer 800 euros de dommages et intérêts, les deux autres 500 euros, ainsi qu’un somme de 1.000 euros pour les trois au titre des frais d’avocat.

Alain Chemama est juif.

Ce juge humaniste ne voulait pas empêcher Saïd de rester loin de la France plus de 3 ans. De toute façon, il ne sera pas expulsé car il a des soins à suivre aux frais des contribuables.

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