Nice : il ouvre son restaurant malgré l’interdiction et finit interpellé pour embauche illégale d’un migrant clandestin

Captain Harlock
Démocratie Participative
28 Janvier 2021

La loi ne s’applique pas, mais ça dépend quand

Nous avons rapporté ici les récents épisodes médiatiques de migrants clandestins magiques sans lesquels l’économie française serait en dépression – même si elle est déjà en dépression.

Il y a eu le nègre boulanger magique de Besançon, celui de Dijon et aussi l’électricien de Besançon (encore). Et des tas d’autres.

Il y a toutefois une limite stricte : ne pas suivre la ligne de l’Etat-Parti sur la question du Great Reset. Alors là, vous n’avez pas même le temps d’être informé d’un manquement que les clandestins sont déjà bouclés en camp de concentration.

LCI :

Un restaurateur niçois a ouvert son établissement ce mercredi midi, malgré l’interdiction en vigueur. La police, présente sur place, n’a pas mis fin au service, convoquant le patron en fin de journée pour le mettre en garde à vue.

Gnocchis et daube de bœuf ou lentilles corail pour les végétariens. Voici le menu de ce mercredi au Poppies, un restaurant niçois qui, malgré l’interdiction, avait décidé d’ouvrir. Présente sur place, la police n’a pas arrêté le service, mais a convoqué en fin de journée Christophe Wilson, le patron des lieux. Ce dernier a été mis en garde à vue, a fait savoir la préfecture des Alpes-Maritimes.

« Je n’ai pas eu l’autorisation, mais je la prends », a déclaré à la presse le propriétaire des lieux. Avant d’expliquer son initiative : « J’en ai parlé autour de moi. Depuis deux ou trois jours. J’ai envoyé des messages sur WhatsApp et les gens ont commencé à réserver »

Selon les images publiées sur Twitter, une cinquantaine de convives se sont pressées sous la terrasse couverte à l’heure du déjeuner. La plupart sans masques, ce qui n’a pas dérangé le patron des lieux, scandait « résistance ! » dans l’établissement. « La pandémie, tout ça, ce sont des mensonges », a assuré Christian Wilson. Il prône la « désobéissance civile » et invite « tous les restaurateurs de France à faire pareil ».

Ce sont effectivement des mensonges.

Selon 20 Minutes, une vingtaine de policiers sont intervenus, allant en cuisine et demandant aux convives d’évacuer les lieux. En vain. Les forces de l’ordre sont repartis sous les « on a gagné, on a gagné » des clients. Des clients ont cependant été contrôlés et verbalisés à leur sortie.

Entre les tables, une « tirelire à amende » a circulé pour permettre de régler une éventuelle contravention. Nul doute que celle-ci sera utilisée : le propriétaire des lieux a été convoquée au commissariat à 17h00, selon 20 Minutes. En début de soirée, la préfecture a annoncé que ce dernier était ce mercredi soir en garde à vue. « Son cuisinier, un étranger en situation irrégulière y travaillant a été est lui placé en rétention », a précisé sur Twitter la préfecture, ajoutant que « les personnes identifiées qui ont pris part à ce rassemblement interdit ont été où seront toutes verbalisées. » De son côté, le maire de Nice Christian Estrosi a dénoncé « l’irresponsabilité de ce restaurateur et ses clients en totale opposition avec ses collègues qui se comportent majoritairement de façon exemplaire. »

Moins de quelques heures pour placer ce clandestin sur la liste d’attente direction Bamako.

Avouez que lorsque la volonté est là, la loi est appliquée dans toute sa rigueur.

Ceci dit, je pense que ce métèque ne sera pas expulsé. Ne serait-ce que parce que son taux de mélanine l’interdit dans le droit coutumier républicain. Ce droit coutumier est le nouveau paradigme : si vous violez la loi pour faire la volonté des grands féodaux qui contrôlent le système, vous ne serez pas sanctionné. Si vous violez la loi pour votre propre compte, vous serez sévèrement puni.

Très vite les médias vont expliquer que ce « patron voyou » est le seul responsable de la situation et que ce migrant clandestin est une victime de l’esclavage moderne.

Si ce même restaurateur avait été un boulanger qui respectait les strictes conditions du confinement, il aurait été présenté comme un héros des droits humains pour avoir eu la bonté d’exploiter un clandestin.

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