Sigmar Polaris
Démocratie Participative
25 janvier 2023
Avant l’enrichissement culturel
Après
Des fonctionnaires de gauche chargés de divertir les racailles dans leur cité ont été attaqués.
La voiture du directeur de l’Esgo de Nevers a été brûlée, lundi 23 janvier, au soir. Énième acte de délinquance contre cet établissement et son personnel. L’incendie de trop ! L’Esgo est fermé pour une durée inconnue.
Où s’arrêtera cette violence ? Les auteurs des actes récurrents de délinquance contre l’Espace socioculturel Grand Ouest (Esgo) de la rue Henri-Fraisot, à Nevers, ont franchi un palier, lundi 23 janvier, vers 19 h 15. Des mains anonymes, bien protégées des regards par la nuit tombée, ont incendié la voiture Renault Kadjar du directeur de ce centre social. Stationnée sur le parking, à quelques mètres de la porte d’entrée étoilée par des projectiles, la voiture a été entièrement détruite. Les véhicules de deux administrateurs, garés à proximité, ont subi des dégâts collatéraux.
« Un maximum a été atteint », déplorent les responsables du site. L’Espace est la cible, depuis près de deux ans, « de cambriolages, de dégradations du bâtiment, de menaces à l’encontre des agents et de vandalisme sur leurs véhicules personnels », exposent-ils, sous le choc, au lendemain de cet incendie. « Cette spirale de violence […] ne cesse de croître », s’agacent-ils.
Cette montée en puissance affecte les personnels aujourd’hui inquiets pour leur sécurité. En conséquence, l’Espace a été fermé sans date de réouverture connue.
Les quinze salariés « ont décidé, ce jour (NDLR, mardi 24 janvier), d’exercer leur droit de retrait jusqu’à ce que des garanties leur soient apportées et qu’ils puissent reprendre le travail en toute quiétude », préviennent les responsables. Toute l’équipe s’interroge sur les motivations des délinquants alors que l’Esgo poursuit pour seuls objectifs « d’apporter des services aux habitants du Grand Ouest de Nevers, de leur offrir des activités et, dans le respect, l’écoute et la tolérance, de renforcer le lien social« .
Le directeur avait déjà été visé en juillet 2022. Trois éducateurs aussi. Ils avaient subi insultes, paroles calomnieuses, menaces à caractère raciste, actes de dégradations sur leurs véhicules. “Sale blanc” avait été écrit à la pointe sur la carrosserie de l’automobile du directeur, stationnée sur le parking.
Le journaliste Ludovic Pillevesse a oublié de mettre le mot immigration dans son article.