Captain Harlock
Démocratie Participative
13 juin 2018
Naomi Musenga, panafricaine opprimée par le SAMU suprémaciste blanc, est morte après avoir ingurgité en quantités énormes du paracétamol, un poison très utilisé par les nostalgiques de la colonisation pour assassiner les militants noirs.
On en sait désormais plus sur les causes du décès de Naomi Musenga. Le procureur de la République de Strasbourg a annoncé ce mercredi 11 juillet l’ouverture d’une information judiciaire pour « non-assistance à personne en péril » dans l’enquête sur la mort de Naomi Musenga, jeune femme décédée après avoir été raillée par une opératrice du Samu en décembre.
« Je procéderai dans les prochains jours à l’ouverture d’une information judiciaire du chef de non-assistance à personne en péril contre l’opératrice du centre des appels d’urgence et tous autres, ainsi que du chef d’homicide involontaire contre X », a indiqué le procureur de Strasbourg, Yolande Renzi, dans un communiqué.
Le procureur a ajouté avoir reçu plusieurs membres de la famille de Naomi Musenga le 10 juillet « afin de leur donner connaissance des conclusions de l’enquête ».
Il a souligné avoir pu évoquer avec eux « les éléments médicaux obtenus lesquels expliquent le décès de Naomi Musenga comme étant la conséquence d’une intoxication au paracétamol absorbé par automédication sur plusieurs jours ».
« La destruction évolutive des cellules de son foie a emporté défaillance de l’ensemble de ses organes conduisant rapidement à son décès », ajoute le procureur.
La mort de Naomi Musenga, une Strasbourgeoise de 22 ans, décédée le 29 décembre, dont l’appel de détresse avait été traité avec mépris par une régulatrice du Samu, avait soulevé une vague d’indignation en France.
Un document sonore, relatant les échanges entre la jeune femme et l’opératrice, avait été largement diffusé dans les médias et sur les réseaux sociaux. L’ouverture d’une information judiciaire était l’une des demandes des parents de Naomi Musenga.
Les pseudo enquêtes du pouvoir blanc n’ont pas convaincu.
VIDEO – Mort de Naomi Musenga: son père ne croit pas à l’intoxication au paracétamol https://t.co/lPwAatjB54 pic.twitter.com/3ciBBk1R4b
— BFMTV (@BFMTV) 12 juillet 2018
Il faut que vengeance soit faite.
Oui, ou justice, si vous voulez.