Leutnant
Démocratie Participative
22 juin 2019
« Sur l’coran, j’vous jure m’sieur l’juge, ma bite elle a glissé ! »
Zakaria Ali comparaissait, depuis mardi 18 juin, devant la cour d’assises de Loire-Atlantique pour le viol d’une jeune femme à l’automne 2016. Ce jeudi 20 juin, il a été condamné à la peine de neuf ans de prison.
La nuit du 29 au 30 octobre 2016, une étudiante nantaise fêtait l’anniversaire d’une de ses amies en discothèque, dans le quartier du Bouffay, à Nantes. En sortant, vers 3 h 30, elle a été violée deux fois, d’abord rue de l’Emery, puis rue de Coulmiers. Les prélèvements effectués sur la victime ont permis d’identifier un homme, que la jeune femme a formellement reconnu.
Depuis mardi 18, Zakaria Ali, 21 ans, était jugé devant la cour d’assises de Loire-Atlantique pour le viol de cette étudiante. Déjà incarcéré pour des faits de vol, il avait, en revanche, toujours contesté le viol.
A 17 h, ce jeudi 20 juin, le verdit est tombé : neuf ans de prison pour l’accusé avec interdiction définitive du territoire français et une inscription au fichier des auteurs d’infraction.
Une peine qui suit donc les réquisitions de l’avocat général. Ce jeudi matin, il avait requis une peine de neuf ans contre Zakaria Ali qui encourait jusqu’à 15 ans de prison. « Un viol sur la voie publique par un inconnu, c’est un facteur majeur de récidive, estimait l’avocat général. Il y a, à Nantes, beaucoup trop de viols de rue commis par des prédateurs. » L’avocat général demandait également l’interdiction définitive du territoire français.
L’avocate de la défense plaidait, elle, l’acquittement : « Pourquoi un jeune homme jamais condamné pour violence se mettrait à pousser une femme dans la rue et la violer ? »
C’est vrai ça : pourquoi un bougnoule violerait des Blanches en pleine rue ?