Nancy : Anaëlle se bat pour régulariser Sanoussi, le nouveau « membre de la famille »

Captain Harlock
Démocratie Participative
09 mars 2021

Les femmes blanches entrent en résistance. Face à la menace de voir le flot de pénis négroïdes se réduire de manière infinitésimale, les Françaises se mobilisent.

Actu.fr :

Lorsqu’en fin d’année 2020 Sanoussi Diallo se voit refuser son titre de séjour et reçoit une obligation de quitter le territoire sous trente jours, Anaëlle Dillmann, une interne en médecine générale qui l’a pris sous son aile, décide de ne pas en rester là.

Très vite un contact est établi avec une avocate, qui dépose un recours au tribunal administratif de Nancy. Le but ? Permettre à Sanoussi, dont la vie est loin d’être simple, de rester en France aux côtés des gens qui l’aiment.

Alors qu’il est seulement âgé de 15 ans, l’un de ses oncles lui propose de quitter la Guinée Conakry, d’où il est originaire.

Lorsque Sanoussi était en Guinée Conakry, son père lui imposait d’aller dans une école coranique. Comme il souhaitait avoir une scolarité « normale », Sanoussi a décidé de suivre son oncle qui lui proposait de partir.

Dès lors, le duo prend la route et arrive au Mali puis en Algérie. Mais, la traversée de la frontière ne sera pas de tout repos. Sanoussi et son oncle sont en effet pris en otage par des inconnus.

Lorsque Sanoussi et son oncle se sont retrouvés entre le Mali et l’Algérie, ils ont été capturés et pris en otage par des inconnus qui demandaient une rançon pour les libérer. Ils sont restés durant un bon moment, avec un tas d’autres gens, enfermés dans une espèce de cours. Ce n’est qu’un jour, lorsque le gardien ne faisait pas attention, qu’ils ont pu s’échapper et se réfugier dans un grand marché mais aussi, demander de l’aide.

Une fois arrivé au cœur de l’Algérie, l’oncle de Sanoussi tente de travailler un peu pour mettre de l’argent de côté mais, encore une fois, les choses ne se passent pas comme prévu…

Quand l’oncle de Sanoussi a voulu travailler, on lui a répondu que c’était compliqué. Du coup, ils sont partis vers le Maroc, où ils sont restés pas mal de temps sans domicile fixe… Enfin, jusqu’à ce qu’ils trouvent des passeurs pour quitter le Maroc en direction de l’Espagne.

Désireux de connaître une vie meilleure, Sanoussi et son oncle ont grimpé dans un zodiac, avec d’autres personnes. Mais, la traversée a rapidement viré au drame.

A un moment, le canot a commencé à prendre l’eau. Les personnes qui étaient à bord ont essayé d’enlever toute cette eau mais, beaucoup d’entre elles se sont noyées. Et c’est le cas notamment de l’oncle de Sanoussi.

Après le décès de son oncle, Sanoussi a été sauvé par des garde-côtes espagnols et hospitalisé.

Ce n’est que quelques temps plus tard qu’il a trouvé d’autres personnes pour partir, ensemble, en direction de la France voire de l’Allemagne.

Sanoussi a choisi de s’arrêter à Nancy. Il avait alors 16 ans. La première chose qu’il a faite c’est de se rendre au commissariat. Les agents ont alors appelé le conseil départemental de Meurthe-et-Moselle, et là, le parcours du combattant pour reconnaître sa minorité a débuté. Finalement, il a été placé en foyer pour mineurs isolés et a pu être scolarisé.

Actuellement en deuxième année de CAP carrosserie, Sanoussi est un élève brillant, et il est même premier de sa classe.

Sanoussi est un élève brillant qui souhaite entreprendre un baccalauréat professionnel. Il a même trouvé un patron qui est prêt à l’embaucher dans le cadre d’un apprentissage.

Il y a des constantes.

Mais, comme dans beaucoup d’autres cas, les problèmes ont commencé en 2020 lorsque Sanoussi est devenu majeur. Forcé de quitter son foyer, il a été logé dans un hôtel où il n’avait pas la possibilité de cuisiner. Un malheur qui s’est finalement révélé positif puisque, c’est grâce à cela qu’il a pu rencontrer Anaëlle.

« En 2020, j’ai appris qu’un groupe de mineurs isolés se trouvait à l’hôtel et qu’il n’avait pas de cuisine. Comme c’était compliqué pour eux de se nourrir, avec mon mari, on a décidé de leur préparer des plats. Très vite, une relation s’est nouée avec Sanoussi. Il connaît mes parents, mes amis… on est même parti en vacances ensemble !« 

Je ne vous fais pas un dessin.

Aujourd’hui, celui qu’Anaëlle décrit comme « un jeune homme très sérieux, très sociable, serviable, intelligent et qui s’intéresse énormément à l’histoire, la géographie et l’économie française », n’a plus de contact avec son papa. Sa maman est elle, décédée en 2020.

Une raison supplémentaire pour cette jeune interne en médecine générale de se mobiliser pour celui qu’elle considère comme un membre de sa propre famille.

Un rassemblement en soutien à Sanoussi aura d’ailleurs lieu demain à 15h devant le tribunal administratif.

Je préfère abréger l’histoire : ce nègre ne sera jamais expulsé vers son bled islamique. Pas plus que les centaines de milliers de sous-hommes qui se ruent chaque année en France avec l’aide de l’Etat, du grand patronat et des femmes blanches.

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