La rédaction
Démocratie Participative
02 février 2023
Moussa Darmanin n’aura finalement réussi qu’à dissoudre des associations nationalistes sur ordre des juifs, des politicards francs-maçons et des marxistes.
Pour les hordes de supporters anglais, il faudra attendre un autre siècle.
Le groupement de fait « Bordeaux Nationaliste » a été dissous ce matin en Conseil des ministres, conformément aux instructions du Président de la République.
Comme le détaille le décret que j’ai présenté, il promeut une idéologie xénophobe, appelle à la haine et à la violence👇 pic.twitter.com/w0VxGb1xYO— Gérald DARMANIN (@GDarmanin) February 1, 2023
Cette dissolution était une exigence d’un pauvre macroniste bordelais qui a fait du zèle, Fabien Robert.
C’est l’agression raciste qui a éclaté dans le quartier Saint-Michel en juin qui a poussé Fabien Robert, conseiller municipal bordelais, à se renseigner sur Bordeaux Nationaliste. Si le groupe est ciblé, l’affaire est toujours dans les mains de la justice. « Il suffit d’aller sur leurs réseaux sociaux pour découvrir des slogans racistes profondément choquants », raconte Fabien Robert. Il cite pêle-mêle « l’immigration tue », « clandestins aujourd’hui, terroristes demain ? » ou encore « À bas la République, à bas les voleurs », des formules relayées sur les réseaux du groupe. Avec ces slogans, Bordeaux Nationaliste publie aussi des éloges et hommages rendus par exemple à Samuel Dufour, condamné pour la rixe qui a entraîné la mort du militant d’extrême gauche Clément Méric, en 2013. « Mon recensement de leurs publications a permis de montrer que cette violence verbale est en dehors des lois de la République et je suis heureux de l’annonce de cette dissolution » conclut l’élu MoDem.
« l’immigration tue », « clandestins aujourd’hui, terroristes demain ? »
CHOQUANT !
Et surtout si éloigné de la réalité.
Cette violence verbale d’un canal Telegram ne doit pas avoir raison de la république qui organise l’hyper violence des migrants musulmans de la paix.
🚨Flash : les statistiques de la criminalité en 2022 sont maintenant disponibles 🚨
– Coups et blessures volontaires : +15%
– Violences sexuelles : + 11%
– Homicides : +8%
– Vols sans violence : +14%
– Cambriolages : +11%
– Vols avec armes : +2%
(1/3) pic.twitter.com/uxraZZ936x— Institut pour la Justice (@InstitutJustice) January 31, 2023
Fabien Robert est un macroniste vigilant qui sent bon la maçonnerie bavarde.
C’est aussi un sale prof.
Les chiens ne font pas des chats.
Jean-Yves Camus, converti au judaïsme, nous en dit plus.
Jean Yves le Camus dirige l’Observatoire des radicalités politiques à la fondation Jean Jaurès. Il connait ce mouvement nationaliste bordelais. C’est la suite de « l’Œuvre française, un mouvement dissous en 2013, qui continue ses activités partout en France avec toujours les mêmes intitulés : le nom de la ville suivi de “nationaliste”. » C’est ainsi qu’on retrouve les groupes Paris Nationaliste, Bayonne Nationaliste, Lyon Nationaliste, etc. Le politologue dénombre une quarantaine de membres bordelais, selon les photos postées par le groupe sur Twitter.
“Depuis 2017, il y a une vague de dissolutions de la part du gouvernement, souligne Jean-Yves le Camus. Paradoxalement, la mouvance comporte de plus en plus de petits mouvements locaux, qui sont en contact permanent.” Le canal “Ouest Casual”, par exemple, sur le réseau social anonyme Telegram, relaie des publications de divers groupes nationalistes français et même étrangers. Il est suivi par plus de 20 000 personnes.
Difficile de réellement dissoudre, en pratique, ces groupements qui souvent se reforment sous un nouveau nom, pointe Jean-Yves le Camus : » les Zouaves Paris, par exemple, ont été dissous en janvier 2022, puis reformés depuis sous le nom de GUD Paris. » Pour le politologue, la dissolution permet de mettre « un coup d’arrêt temporaire » mais « ne vient pas à bout du premier cercle. Il y a des figures du mouvement qui sont actives depuis 15 ou 20 ans. » Le délit de reconstitution de ligue dissoute existe, mais il n’est, selon Jean-Yves le Camus, « pas assez dissuasif ».
Le fréquenteur de synagogue Camus veut davantage de répression contre les goyim qui persistent dans le chemin de l’insoumission au Kahal.
Jamais sans ma kippa à la maison
Quelques années de prison, voilà qui pourrait, peut-être, calmer ces insurgés, d’après Camus.
Les nationalistes bordelais vont certainement changer de nom, puisque ça divertit le régime et les médias.
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