Sigmar Polaris
Démocratie Participative
31 décembre 2023
Les escaliers du Suquet, à Cannes, sont un lieu d’enrichissement culturel
Farid a pris les choses en main.
En remontant les escaliers du Suquet, à Cannes, elle avait bien senti une présence derrière elle. Un homme de forte corpulence, emmitouflé dans une parka à capuche, la suit.
Ce 28 décembre, cette dame, la cinquantaine, à la frêle silhouette, fait un pas de côté pour laisser passer l’inconnu. Mais au lieu de continuer son chemin, il la saisit par le col en lui criant « Montre moi tes seins! ».
Après c’est l’horreur témoigne-t-elle prenant immédiatement la parole, assise sur le banc des parties civiles du tribunal correctionnel de Grasse.
Paniquée, elle tente de se défaire de son emprise. Faute de pouvoir lui arracher ses vêtements, l’agresseur, en état d’ébriété, la précipite violemment au sol, lui cogne la tête contre le macadam, puis la frappe au visage à coups de pied. À tel point que ses baskets sont maculés du sang de sa victime.
En état de choc, le visage tuméfié et souffrant d’une fracture du nez (7 jours d’ITT provisoire), elle détourne le regard du box des prévenus où son agresseur était présenté ce vendredi en comparution immédiate. « Il y avait du plaisir dans ses yeux », finit-elle par avouer.
Mais on n’en saura pas davantage car, sur les conseils de son avocat, Farid G., un Tunisien de 43 ans, demandera un délai pour préparer sa défense. Après son forfait, il avait fui, sous l’œil des caméras de vidéosurveillance, en arrachant le sac de sa victime.
Vite identifié, il sera appréhendé par la police municipale. Il est maintenu en détention provisoire. Son procès est renvoyé au 31 janvier 2024.
Pourquoi les Françaises s’entêtent-elles à sortir seules dans la France d’Emmanuel Macron ? C’est une provocation contre les croyants.
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