Capitaine Harlock
Démocratie Participative
31 mars 2018
On étouffe sous la ségrégation.
J’en peux plus.
La jeune fille est encore traumatisée par l’agression qu’elle a subie le 26 mars dernier, rue Richelieu, à Montpellier. Il est 19 h, elle marche avec son téléphone à l’oreille et l’adolescente de 16 ans est abordée par deux hommes âgés de 21 et 25 ans.
Manifestement ivres, ils tiennent des propos outrageants envers l’adolescente. Le duo tente de lui prendre aussi son sac à main. Elle commence à prendre peur et trouve refuge dans un commerce. Mais les deux hommes ne vont pas s’arrêter-là et continuent à la poursuivre.
La responsable du commerce va immédiatement intervenir et exiger des deux individus qu’ils sortent de son magasin. Ils continuent à se montrer agressifs et menacent la jeune fille de violences, de viol. Elle reçoit plusieurs crachats au passage et toujours plus d’insultes.
Un dernier coup de pied en direction de sa main va entraîner la chute du téléphone dont les agresseurs finissent par s’emparer. Avant de prendre la fuite. Mais ils ne sont pas allés bien loin. La police municipale a rapidement intercepté leur course malfaitrice.
Lors de leurs auditions en garde à vue, ils ont fourni de fausses identités et se sont retranchés derrière les effets de leur alcoolémie. Mais les enquêteurs de la sûreté départementale les ont identifiés. L’un d’eux était en situation irrégulière et l’autre sans adresse fixe. Tout au long de leurs auditions, leur ton est resté particulièrement arrogant selon les enquêteurs.
Le témoignage de la jeune fille dont la gravité des blessures a été évaluée à deux jours d’ITT par un médecin légiste, a pu, selon eux, être corroboré par des témoins. Les deux hommes ont ainsi été déférés devant le parquet de Montpellier. La victime devra certainement faire l’objet d’un suivi psychologique important.
En gros, c’est ça, mais avec « putain salope » et « sur le coran je vais t’violer » et les mollards en plus.