Mohamed Bouraoui touche le cul d’une Blanche : il trouve cela « normal »

Wolf
Démocratie Participative
04 septembre 2017

 

Je propose une expérience sociale : un Blanc touche le cul d’une voilée et ensuite on fait une recension des réactions de crouilles sur les réseaux.

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Jeudi vers 19 h, une jeune femme a été agressée en pleine rue par un inconnu qui lui a mis la main aux fesses. Ce dernier, très défavorablement connu de la justice a été condamné hier à quatre mois de prison ferme (DNA de dimanche).

Plusieurs jours après les faits, la victime est toujours marquée par sa rencontre inopinée avec le prévenu. La voix chevrotante, mais déterminée, elle retrace le déroulement des événements : « Il était 19 h, je me promenais rue Kuhn à Strasbourg. »

La jeune femme de 19 ans discerne au loin un homme qui la fixe, mais elle fait mine de ne pas y prêter attention : « Quand soudain, il s’est approché de moi en me disant quelque chose que je n’ai pas compris. » Elle poursuit néanmoins son chemin. « En passant derrière moi, il m’a frappé la fesse droite », relate-t-elle. La victime demande des explications à son agresseur. Le quinquagénaire lui envoie un signe de la main pour lui signifier que ce n’est pas bien grave. Elle réplique en le menaçant d’appeler la police. « Il s’est mis à me supplier », se souvient-elle.

Alors qu’un passant alerte les forces de l’ordre, le suspect se rend dans un tabac pour acheter des cigarettes, comme si de rien n’était. Il enchaîne en saluant diverses connaissances, avant de se diriger vers le tramway. « Son geste était voulu, est persuadée la victime. À mon avis, il n’en était pas à son coup d’essai. Pour lui, c’est un geste normal. »

Dans le box des prévenus, Mohamed Bouraoui met son comportement sur le compte de l’alcool. « J’avais bu quatre verres juste avant. C’est vrai j’ai fait une erreur. C’est la honte », clame-t-il, avant de justifier sa tape intime par un maladroit : « C’est comme ça, pour rigoler. » Pour autant, l’homme au casier bien chargé certifie vouloir changer. « Je veux faire une cure, arrêter de boire, pour tourner une nouvelle page », prévient-il.

Mohamed Bouraoui a été condamné hier à quatre mois de prison ferme, avec maintien en détention. Il devra également verser 500 euros de dommages et intérêts à la partie civile.

Meh.