Meurtre de Thomas à Crépol : neuf Blancs condamnés pour des messages « haineux »

La Rédaction
Démocratie Participative
01 novembre 2024

Est-ce qu’il ne l’aurait pas un petit peu cherché quand même ?

Ceux qui disent que la justice est laxiste sont des menteurs qui suivent Bardella sur TikTok.

Le garde des Sceaux Migaud a raison, elle est très réactive.

Le Parisien :

Neuf internautes ont été condamnés jeudi à Paris à des peines allant de 500 euros d’amende à quatre mois de prison avec sursis, pour avoir diffusé des messages haineux et les noms et adresses de suspects après la mort du jeune Thomas à Crépol (Drôme) en novembre 2023.

Ils ont été jugés lors de deux audiences séparées en septembre, par la 17e chambre du tribunal correctionnel, soit pour provocation non suivie d’effet à commettre un crime, injure publique en raison de l’origine, divulgation de données personnelles ou encore menaces de mort.

La plupart ont été condamnés à des amendes : 100 jours-amendes de 10 euros (c’est-à-dire une amende de 10 euros par jour pendant 100 jours), 800 euros ou 1 500 euros. Le tribunal correctionnel a retenu l’altération du discernement pour l’un d’eux, condamné à 500 euros d’amende. Plusieurs doivent également verser quelques centaines d’euros pour préjudice moral aux parties civiles.

Leurs messages avaient été postés sur Facebook ou X en novembre 2023, quelques jours après la mort de Thomas, lycéen de 16 ans mortellement poignardé lors d’un bal à Crépol (Drôme) au cours d’une altercation entre des convives et une dizaine de jeunes extérieurs au village.

Encore une altercation avec des jeunes

Marylène P., mère au foyer de 53 ans ayant republié la liste d’adresses, qui a admis à la barre « une grosse connerie » et a présenté ses excuses, a été relaxée. « Des vraies têtes de blancs, à vacciner direct au fusil », avait écrit Lionel G., chauffeur routier de 55 ans, en republiant photos et noms de suspects.

« Les noms des assassins que la flicaille a tenté de vous cacher sont désormais connus », écrivait de son côté Gaël L., 56 ans, en relayant une liste d’adresses des jeunes mis en cause. « Toujours les mêmes profils, Suédois de bonne famille », ironisait à son tour Jean-Marie L., 40 ans, chef d’une petite entreprise.

Lors du procès de cinq d’entre eux, le 4 septembre, plusieurs ont semblé avoir du mal à comprendre ce qu’ils faisaient là, leurs explications restant confuses. Le tribunal leur avait rappelé que les familles des suspects avaient reçu des appels et courriers menaçants chez eux.

Rendez-vous compte, les familles des assassins maghrébins angoissent.

Le procureur avait requis des peines allant de quatre mois de détention ferme à deux mois avec sursis, ainsi que des stages de citoyenneté à leurs frais pour ces « délinquants de la parole », à l’autre « bout de la chaîne » de l’enquête – toujours en cours – concernant la mort de Thomas.

Les magistrat(e)s sont décidément des gens bien.

Ils(elles) veulent notre bien.

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